L'hebdomadaire Respekt relativise les propos peu adroits de Nicolas Sarkozy sur la République tchèque. Dans cette affaire, estime-t-il, ce sont les Français qui, avec ce président, sont le plus à plaindre.

Comment s'accommoder d'une économie de rareté dans un environnement de plus en plus contraignant

A l'horizon 2050, comment nourrir 9 ou 10 milliards d'habitants ? Face au défi alimentaire mondial, certains pays qui manquent de terres cultivables prennent les devants : les pays du Golfe, la Chine et l'Inde font main basse sur des milliers, voire des millions d'hectares en Afrique et en Asie du Sud-Est, en Amérique latine ou au Kazakhstan.

Tendance à la relocalisation, en France, en 2013, de la production de certains industriels autrefois partis s'implanter dans les pays à bas coûts. Un mouvement qui a déjà été enclenché dans d'autres pays comme les Etats-Unis par exemple. Mais cette démarche relève plus de calculs économiques de la part des entreprises, plutôt que d'un sens patriotique. De même, il ne faut pas s'illusionner : les relocalisations ne signifient pas un retour en arrière.

La relocalisation de l'économie : voilà une idée qui a fait son chemin et qui est désormais évoquée ou même proposée sous une forme ou sous une autre par les principaux candidats à l'élection présidentielle. Et dans la pratique, on fait comment ?

Le phénomène de relocalisation industrielle s'intensifie en France, depuis le début des années 2010. Qu'elles soient déçues par les performances de leurs sous-traitants étrangers, ou qu'elles le fassent pour des raisons logistiques ou de coûts, ou suite à une prise de conscience éthique, les entreprises françaises sont nombreuses à saisir tout l'intérêt de produire sur leur territoire.

La Chine a été mise sur le banc des accusés pour avoir été le lieu d'origine du virus qui dévaste le monde. Mais elle pourrait paradoxalement en sortir plus puissante, soutenue par une économie mondialisée qui fait preuve de résilience