Valoriser des données, ou data, nécessite de savoir lesquelles on souhaite répertorier et comment procéder. De solides points de repère doivent être abordés pour mener à bien le projet.

Principalement utilisé par les entreprises pour mieux cerner les clients, le big data pourrait aussi avoir une influence sur le Dam, digital asset management, soit les ressources numériques d'une entreprise. Les données récoltées, sur le nombre de téléchargements de fichiers, les connexions enregistrées, les recherches effectuées, pourraient permettre de mieux cerner les usages et de mettre au point des business models pertinents en conséquent.

Depuis 2020, la Société du canal de Provence mène un important projet, appelé REImu, qui vise à utiliser les technologies des objets connectés, du Big Data et de l'IA pour enrichir son patrimoine de données, et le valoriser aux bénéfices de ses clients et d'une gestion toujours plus efficiente des réseaux de distribution

Pourquoi cette offre d’emploi n’est-elle jamais arrivée jusqu’à vous ? Pourquoi n’obtenez-vous pas ce crédit ? La faute à vos données personnelles. Au-delà du ciblage publicitaire, elles sont désormais utilisées pour déterminer votre profil psychologique, professionnel ou financier. Il est temps de reprendre le contrôle, affirme "New Scientist". Le dossier se conclut par l'article intitulé "Mon clavier est un espion".

Créée avec raide de la CIA, la mystérieuse société Palantir a pour but de regrouper, croiser et analyser des millions de données pour voir ce qu'un humain ne peut pas voir.

L'intelligence artificielle et le big data pourraient être présents dans 75 % des entreprises d'ici 2020 d'après "The Economist". Il va donc devenir indispensable de maîtriser ces amas de données et de recruter des data scientists, ou du moins d'en posséder les compétences. En effet, les professionnels de la data restent encore rares, et moins de la moitié des postes n'avaient pas trouvé preneur en France en 2015. Afin de ne pas rater le train du big data, plusieurs solutions existent toutefois pour rester à hauteur.

Le développement du numérique dans l'entreprise permet d'améliorer et d'optimiser les processus métier. Le RPA, automatisation robotique des processus, est par exemple conçu autour de logiciels capables de manipuler de grandes quantités de données et d'effectuer des tâches en rapport avec elles à la place des humains, et ce de manière rapide et automatisée. Gestion des factures, des documents, voire même de la relation client peuvent ainsi être optimisées. L'IPA s'inscrit dans la même veine, avec un ajout significatif d'intelligence artificielle.

Le Grand Débat, organisé en France début 2019, a été marqué par l'ouverture de cahiers de doléance dans près de 10 000 communes françaises, qui ont recueilli des milliers de contributions manuscrites. Pour les acteurs de la numérisation et du traitement documentaire, il s'agit là d'un exercice de choix, puisque tous ses avis doivent désormais être numérisés et exploités. Au coeur de cette démarche, la Bibliothèque nationale de France, qui a assuré la numérisation des cahiers. Pour la phase de transcription, trois prestataires ont été retenus : Numerize, Archiveco et Inovcom.

Le marché français des solutions de gestion des processus documentaires est évalué à plus de 2,4 milliards d'euros en 2019. Un montant en hausse, qui devrait continuer sur cette voie en 2020. Il profite notamment de l'arrivée de l'intelligence artificielle au sein de ses logiciels. Celle-ci est en train de s'imposer comme un incontournable afin de gagner en efficacité dans la recherche d'information, surtout que les quantités de données concernées sont de plus en plus grandes.

Les Archives nationales ont mis au défi une soixantaine d'experts du numérique pour imaginer les meilleurs moyens d'accéder à quatorze siècles d'archives d'Etat. L'occasion pour les archivistes d'ouvrir leur patrimoine au plus grand nombre possible. Récit de deux jours de remue-méninges précédés d'une année de préparation.

Pour faire face à la grande quantité d'informations dont ils sont les garants, les archivistes s'intéressent de plus en plus au management des données en 2020. Big data ou data mining reviennent régulièrement dans leur bouche lorsqu'ils s'interrogent sur la manière dont ils peuvent épauler les informaticiens ou data scientists sur ces chantiers. Leurs compétences d'organisation, d'indexation ou de recherche dans ces gros volumes de données peuvent en effet se révéler très utiles.