Dans le monde tel qu'il est, on n'admet plus que la responsabilité d'un chef d'Etat s'arrête à la frontière de son pays. Or, le type d'intervention visant à protéger un peuple d'un gouvernement tyrannique n'est pas prévue dans la Charte des Nations Unies. De quoi imaginer une "réouverture" du droit international.

Le Conseil des droits de l'homme remplace la Commission du même nom, qui avait sombré dans le ridicule. Certains veulent croire à une renaissance, d'autres dénoncent une "farce".

Guantanamo, Darfour, Chine, Russie, Moyen-Orient, Afrique... L'état des lieux annuel dressé par Amnesty International n'épargne personne, pas mêmes les démocraties.

Le Comité contre la torture des Nations unies va analyser les atteintes aux droits de l'homme subies par des détenus. Avec un risque fort de condamnation.

L'idée que les êtres humains ont des droits fondamentaux s'est imposée au siècle dernier. Et, chaque jour, des organisations comme Amnesty International (qui fête ses 50 ans) agissent pour la faire respecter.

De l'Asie à l'Amérique et au coeur d'une Europe immergée dans la crise, ils font depuis des mois entendre leur voix, interpellant les gouvernants, qui n'avaient rien vu venir. Décryptage d'un cri de colère mondial aux contours inédits.

A revised model of ethics in information is presented. It can be useful in the analysis of ethical challenges, in what Manuel Castells describes as an emerging system of "mass self-communication" in which social media play a key role. The model identifies three sources or specificities of our information age that lead to five ethical problems related to five individual rights.