Une tentative de France 2 pour rendre intéresant ce qui est important.

Réflexion, début 2011, sur le changement de modèle de croissance en France, qui va devoir passer d'une économie tirée par la consommation et l'importation à une croissance poussée par l'investissement et les exportations. Une exigence renforcée par la crise et le transfert des pouvoirs économiques des pays développés aux pays émergents. Depuis des années, la balance commerciale de la France est déficitaire et le solde des investissements directs est durablement négatif. La France doit se reconcentrer sur son industrie et sur ses dépenses en recherche-développement.

Une confrontation lucide avec la réalité historique d'un grand homme de l'histoire de France dont l'oeuvre et la personnalité attirent légitimement l'éloge, mais aussi beaucoup de réserves.

Après les trente piteuses, les trente glorieuses ?

Retour sur la crise financière de l'été avec en filigrane le rôle ambigu des banques.

Un retour aux fondamentaux de la science économique pour sortir (enfin !) de la crise.

Recueil subjectif d'idées non reçues sur des thèmes économiques convenus.

Dans son étude sur la dette, David Graeber propose une morale qui n'est pas celle des institutions financières. Rencontre avec un anticapitaliste qui rêve d'inventer d'autres formes d'échanges.

Au cours des Trente Glorieuses, la macroéconomie keynésienne interprétait le chômage comme un déséquilibre sur le marché du travail lié à l'insuffisance de la demande sur le marché des biens. Dans les années 1970, les travaux sur les fondements microéconomiques de la macroéconomie et la persistance du chômage dans les pays avancés ont conduit à de profonds renouvellements de son analyse.

Pour relancer l'économie et renouer avec la croissance, les dirigeants des principales banques centrales ont fait le choix de baisser les taux directeurs. Cette stratégie n'est toutefois pas sans danger. Outre l'accroissement du risque et le développement de bulles spéculatives, la politique de taux zéro réduit les incitations à entamer des réformes - pour les administrations autant que pour les entreprises - et favorise les distorsions de concurrence. Dans le pire des cas, elle conduit à l'essor « d'entreprises zombies ». Le Japon en a fait, ces dernières années, la douloureuse expérience.

Le bitcoin est une monnaie électronique décentralisée apparue en 2009. Elle repose sur un système peer-to-peer, de production et d'échange de monnaie par transactions cryptées. Il s'agit d'une monnaie privée au sens où elle n'est pas émise par une banque centrale. Longtemps réservée à l'économie souterraine, le bitcoin est aujourd'hui très recherché au point que d'aucuns en viennent à craindre le développement d'une bulle.

Keynésianisme, monétarisme, hypothèse des anticipations rationnelles : toutes ces doctrines, constate Newsweek, sont mises à mal par la crise actuelle.