Les experts n'ont pas seulement été incapables de voir venir la crise de 2008, pourtant hautement prévisible. Aveuglés par un optimisme à peine imaginable aujourd'hui, ils la jugeaient aussi impossible. Les outils mis en place depuis la Grande Dépression auraient dû l'empêcher. Six ans plus tard, ils pensent avoir compris ce qui s'est passé. Mais est-ce si sûr ? Que vaut le nouveau consensus ?

A l'occasion de la publication de son nouveau livre, "Global Inequality : A New Approach For The Age Of Globalization" ("Inégalité globale : une nouvelle approche à l'ère de la globalisation" , pas encore traduit en français), le Pr Branko Milanovic en a fait une présentation à l'Ecole d'économie de Paris. Devant une salle comble, d'où la presse était absente, les débats menés par Thomas Piketty ont été d'une grande richesse.

En 2006, Jacques Généreux s'était taillé une place à part dans l'économie en publiant "La Dissociété", où il démontrait les ravages du capitalisme actionnarial et financier. Avec son dernier essai, intitulé "La Déconnomie", le professeur à Sciences-Po Paris et proche de Jean-Luc Mélenchon se livre à une dénonciation de la pensée orthodoxe en économie et de ses impasses théoriques. Surtout, en faisant appel aux sciences humaines, il parvient à expliquer de façon novatrice le fonctionnement des élites et l'aliénation du peuple, et trace un chemin pour les en délivrer.

La décroissance est une notion neuve... , mais qui vient de loin ! Le livre "Aux origines de la décroissance" dresse 50 portraits de pionniers en guerre contre la surproduction, de Léon Tolstoï à Simone Weil. Des objecteurs de croissance visionnaires...