L'album pour l'enfance et la jeunesse vient de faire son entrée "dans le grand monde". En raison de "leur intérêt international et de leur valeur universelle exceptionnelle", les Archives du Père Castor sont depuis fin 2017 inscrites au Registre "Mémoire du Monde" de l'Unesco. Par-delà l'oeuvre d'un éditeur visionnaire et de ses collaborateurs, c'est la littérature de jeunesse dans son ensemble qui s'en trouve valorisée. En complément, l'entretien d'Hélène Wadowski, directrice de Flammarion Jeunesse Père Castor.

Un plaidoyer pour l'engueulade ? Voilà qui peut être surprenant. Aurait-elle des vertus éducatives ? L'auteur défend ce point de vue... mais tout est dans la maîtrise, l'art et la manière.

Les enfants ont un sens aigu du bien et du mal. Ils ont également besoin de s'engager pour leurs idéaux. Les parents peuvent les y aider.

Pour le sociologue Louis Roussel, il n'a jamais été aussi difficile d'être parent ni pour les petits d'homme de vivre leur enfance.

Jamais les parents n'ont accordé autant d'attention à l'éducation de leurs enfants. Ils lisent tous les livres, regardent toutes les émissions. Pour ne pas traumatiser le tout-petit, blesser l'ado rebelle. Mais à vouloir trop bien faire, ils se sont laissé envahir par le doute : ai-je été assez ferme ? Ai-je su entendre sa souffrance ? A ces nouveaux parents en plein désarroi que décrit Jacqueline de Linares, Boris Cyrulnik, dans un entretien avec Claude Weill, adresse un message : arrêtez de culpabiliser ! Renoncer à être parfaits !