Relance des internats, reprise en main de la formation des enseignants, remise en cause du collège unique... le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer veut secouer le monde scolaire. Et ça commence dès cette rentrée. Sommaire. Entretien avec Jean-Michel Blanquer. Encadré : les nouveautés de M. Blanquer. Douze par classe, un pari gagnant ? Comment réformer le "mammouth" ? "Le cœur du réacteur, c'est la carte scolaire"

Le "Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire" était le bréviaire des instituteurs de la IIIe République. Il est réédité cette rentrée. Quelles leçons en tirer ? Débat entre Pierre Nora et Philippe Meirieu.

Selon un sondage exclusif, les Français sont désormais favorables à l'instauration d'une sélection à l'entrée en fac. Un changement de mentalité majeur alors que le gouvernement prépare sa réforme.

Quand Ferdinand Buisson coordonne, en 1929, le "Dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire", il veut faire la somme des valeurs véhiculées par l'Instruction publique instaurée par la IIIe République. En sélectionnant 250 articles issus de ce dictionnaire, Philippe Meirieu, spécialiste des sciences de l'éducation et les historiens Pierre Nora et Patrick Dubois, remettent au goût du jour la finalité de l'éducation imaginée par Jules Ferry. "Les Cahiers pédagogiques" livrent une critique de l'ouvrage et interrogent le coordinateur à l'origine de sa réédition, Philippe Meirieu.

Quel regard l'ancienne ministre de l'Éducation nationale porte-t-elle sur son action et son parcours ? Au sortir de ses fonctions, donc à l'heure des bilans, Najat Vallaud-Belkacem a accepté de répondre à nos questions. Une interview, qui tient aussi du portrait, de la première femme à détenir ce portefeuille ministériel, ce dont elle est particulièrement fière. Entretien.

Depuis 1968, malgré trois grandes lois principales et de nombreuses réformes intermédiaires, les problèmes de l'enseignement supérieur reviennent régulièrement au centre de l'actualité et suscitent débats, controverses et conflits. Les élites gouvernantes acquises à la nécessité des réformes démontrent en fait leur impuissance relative à les mettre en œuvre ou leur incapacité à anticiper sur les évolutions.

Mesure hautement symbolique de la loi de refondation de l'école, la semaine de quatre jours et demi a été remise en cause dès l'élection d'Emmanuel Macron et la nomination de Jean-Michel Blanquer. Faisons le point en cette rentrée.

Prendre des initiatives, engager un processus de décision, animer une équipe, mettre en place une innovation, etc. Est-ce le domaine réservé du directeur d'école, de l'IEN, du chef d'établissement ? Au bout du compte, l'augmentation du pouvoir dans un établissement autonome, c'est celle du chef ou celle des personnels ? Sommaire.INTRODUCTION. L'autonomie des établissements: mirage ou miracle ? L'AUTONOMIE, UN MIRAGE. Drôle de conseil ! Un statut pour pouvoir agir. L'impuissance se prépare dès la formation initiale. Les prises de décision impossibles.

L'année 2017-2018 a été marquée par de nombreuses réformes (ou effets d'annonce) dans l'Education nationale. Dans le désordre : dispositif devoirs faits, rentrée en musique, interdiction des téléphones portables dans les établissements, réforme du bac et du lycée, dédoublement des classes de CP en REP+, aménagements des programmes des cycles 2 et 3, etc. Gageons que 2018-2019 ne sera pas en reste de ce rythme effréné et voyons ce que le ministre pourrait bien avoir dans sa besace.

C'est la grande mesure sociale du gouvernement. Il y a un an, le ministre Jean-Michel Blanquer dédoublait les classes de première année de primaire dans les quartiers en difficulté. Bilan.

Alors que l'école a vocation à être le lieu de l'épanouissement intellectuel et personnel, chaque année, près de 100 000 jeunes n'y trouvent pas leur compte et sortent du système non seulement sans diplôme, mais aussi cabossés par un décrochage précoce. Et si la réponse passait par un changement de posture ?