Nouveauté dans la galaxie des dispositifs de réussite éducative, les "cités éducatives" doivent être créées en cette rentrée. Un dispositif de plus ou la solution contre les difficultés de certains quartiers ? Nous avons interrogé à ce sujet Vincent Léna, coordonnateur national des cités éducatives.

le CESE (Conseil économique, social et environnemental) publiait en mai 2019 un rapport et un avis sur "L'éducation populaire, une exigence du XXIe siècle". Nous avons posé quelques questions aux deux rapporteurs.

Le projet de loi Pour une école de la confiance prévoit la création en 2019 d'un Conseil d'évaluation de l'école, chargé de mesurer les performances de chaque établissement scolaire. La France prend-elle le chemin d'une culture de l'évaluation ? Tout dépendra des critères qui seront choisis.

Les migrations internationales ne font pas seulement l'actualité, elles sont le présent de notre école. Son futur aussi. Sans prêter foi aux images qui veulent faire peur, prenons-en acte. Comment faire pour accueillir des élèves de toutes origines, de tous âges et de toutes langues maternelles ? Sommaire. Pour que l'égalité ne soit pas qu'un slogan, introduction. AU SEUIL DE L'ECOLE. Apprendre la France. « L'école, on en rêve ! ». Itinéraire d'enfants accompagnés. L'espoir d'apprendre. Maths tout-terrain. Les matins de Couronnes. Souleymane. Libérer leur parole. Ici et là-bas.

La réforme de l’école est un enjeu crucial de la sortie de guerre et de la reconstruction de l’Italie après 1945, une mesure phare de la défascisation et de la démocratisation de la société italienne. Camille Mahé s’attache à en identifier les acteurs, à en reconstituer les débats, à en étudier les formes (pédagogie et programmes) et à en souligner les limites. Le moment réformateur (1943-1948) s’inscrit dans le temps court de la transition du fascisme à la République mais également dans le temps long de la mémoire du Risorgimento, avec d’indéniables effets de continuité.

Avec la création d'une cellule sur le bâti scolaire en mars 2019,le ministère de l'Education nationale se (re)saisit d'un dossier intégré à la planification d'Etat après la Seconde Guerre mondiale. Ce dossier avait donné lieu à diverses réflexions et expérimentations dans les années 1960-1970, avant d'être transféré aux collectivités avec les lois de décentralisation. Retour sur l'histoire récente et mise en perspective des évolutions actuelles.

Le gouvernement s'apprête à révolutionner le secondaire , avec un présupposé très macroniste : les jeunes doivent façonner leur scolarité pour ne plus la subir. Qu'en pensent lycéens et enseignants? Plongée dans un lycée de Blois

Le souhait d’éduquer à la laïcité semble faire consensus, tant dans le monde politique, au sein des débats publics qu’à l’Education nationale. Pourtant, il a une histoire récente. Ainsi, les programmes d’enseignement d’histoire et d’éducation civique ont, jusqu’aux années 1990, relativement peu abordé la laïcité. Cette évolution renvoie à une tendance globale des sociétés occidentales, qui consiste à « pédagogiser » les problèmes ou les questions de nature sociale, c’est-à-dire à les transférer aux systèmes éducatifs afin qu’ils les résolvent.

Les systèmes éducatifs sont une préoccupation croissante pour les Etats en raison des enjeux régulièrement renouvelés concernant la formation de masse, l’adaptation des parcours professionnels aux besoins et à l’évolution des marchés du travail, l’intrusion massive du numérique et les inégalités sociales. En 1983, le rapport "A Nation at Risk", influent pendant près de deux décennies bien que parfois critiqué, dénonçait les faillites du système éducatif américain.

Le 18 mai 2019 se tenait la journée nationale de l'Observatoire des zones prioritaires (OZP). Pour l'association, il est essentiel de faire le bilan de la « refondation » engagée en 2014. Aussi, devant le silence du ministère, l'OZP a-t-elle lancé sa propre évaluation.

Le vaste mouvement de mécontentement qui s'est manifesté en France ou travers des manifestations des "gilets jaunes", initiées il y a un an maintenant, témoigne d'un fort sentiment d'abandon d'une partie de la société française. Si les situations des manifestants sont très diverses et leurs revendications parfois disparates, ce sentiment d'être acculé, de se trouver dons une sorte d'impasse socio-économique, est-il étayé par les observations statistiques ?

Le recours au numérique imposé par le confinement menace la souveraineté de l’école publique au profit du secteur privé. Il doit faire l’objet d’une réflexion collective.