Jusque-là, tout semblait aller mieux. A Pantin, aux Lilas, à Aubervilliers, des entreprises s'implantaient et des jeunes couples venus de Paris décidaient d'y acheter leur premier appartement et d'y fonder une famille. Et puis, en fin d'année dernière, la chute : trois morts, dans trois établissements scolaires, en l'espace de deux mois.

Avec la fermeture de tous les établissements scolaires, le voici en première ligne dans la réponse au Coronavirus. Trois ans plus tôt, Jean-Michel Blanquer était arrivé au ministère de l'Education nationale entouré d'une réputation flatteuse : enfin, l'enseignement était confié à quelqu'un qui s'y connaissait. Aujourd'hui, le ministre fait face à une contestation toujours plus intense de la part du corps enseignant, qui lui reproche pêle-mêle d'être méprisant, démagogue et trop marqué à droite. A raison ?

En plein boom depuis dix ans, il est le grand gagnant de cette rentrée universitaire. Avec le soutien tacite d'Emmanuel Macron. L'article se conclut par le portrait de Monique Canto-Sperber intitulé "La voie de l'école libérale".

L’utilité du diplôme national du brevet (DNB), ex-brevet des collèges, a toujours été discutée. Créé en 1947, cet examen est censé vérifier si les enseignements du collège sont bien maîtrisés au moment du passage au lycée. Et s’ils ne le sont pas ? Jusqu’ici, les recalés au DNB (11 % en 2023) rejoignaient la classe de seconde… comme les autres. En décembre, Gabriel Attal, alors ministre de l’Education nationale, a annoncé qu’il allait transformer le brevet en examen couperet d’ici à juin 2025. Sommaire. Jean-Rémi Girard : “Cela doit permettre aux plus fragiles de ne pas couler”.

La réforme "choc" du collège présentée en décembre fait long feu, faute d'avoir été budgétée. Confronté à la grogne du monde de l'éducation, le gouvernement tente de la détricoter sans trop écorner l'image du Premier ministre.

Le ministre de l'Education nationale veut ouvrir les chantiers très sensibles de la ségrégation scolaire et de l'enseignement privé. Mais à sa manière, en comptant moins sur la contrainte que sur l'incitation. Quitte à faire le jeu de la concurrence entre établissements ?

Alors que les polémiques autour de la laïcité scolaire reprennent de plus belle, "L'Obs" a voulu en préciser les contours en faisant débattre le ministre de l'Education nationale et la présidente du Conseil des Sages de la Laïcité, créé par Jean-Michel Blanquer.

Omniprésent médiatiquement, le ministre de l'Education entre dans le dur en annonçant une profonde réforme du collège: création de groupes de niveau, brevet devenant un examen d'entrée au lycée, retour du redoublement ... Une prise de risque pour le trentenaire devenu un pilier du gouvernement Borne. Sommaire. Mon objectif, c'est un électrochoc". Clap de fin pour le collège unique. Le secret de la marque Attal.

Pour effacer la calamiteuse séquence de la loi immigration, Emmanuel Macron a abattu une carte inattendue en nommant Premier ministre le populaire Gabriel Attal, lui-même habile communicant. Un choix symbolique qui ne devrait rien changer à l’équation impossible de ce quinquennat. Sommaire. Macron - Attal. Le coup de com' permanent. Les secrets d'une nomination surprise. A l'éducation, un ministre de la parole. Pierre Rosanvallon : "Emmanuel Macron a abîmé la démocratie"