Créé en 1808, ce diplôme national est obtenu chaque année par 70% d'une classe d'âge. Ses multiples versions n'ouvrent cependant pas les mêmes portes.

Les diplômes des Grandes écoles sanctionnent les qualités de l'étudiant à l'entrée, non le savoir acquis lors des études. L'Université s'adapte à ce fait.

63% des étudiants suivant un premier cycle universitaire généraliste rencontrent l'échec, contraints de redoubler, de se réorienter ou de quitter la fac.

Classes prépa, bi-diplômes, rattrapages, les universités inventent de nouveaux parcours.

Les plus défavorisés n'accèdent pas aux cursus qui forment les cadres. Entretien avec la sociologue Marie Duru-Bellat, professeur à Sciences-Po.

Salons, portes ouvertes, forums : c'est déjà la ruée vers l'info pour les lycéens et leurs familles. Mais il faut ouvrir l'oeil, et le bon. Gare aux "experts" de pacotille et aux vendeurs de rêve... Nos conseils pour faire les bons choix.

Croissance des effectifs étudiants, diversification des filières, multiplication des statuts et des tâches pour les enseignants... L'Université française connaît d'importantes difficultés pour s'adapter aux demandes multiples de ses nouveaux publics.

Au moment de la rentrée universitaire, la ministre débat avec le sociologue des performances et des échecs de l'enseignement supérieur.

Demain, des "entreprises académiques" chapeautées par des managers libres de leurs budgets, maîtres des recrutements et hantés par le classement de leurs établisssements ?

Dans les colonnes d'un numéro de 1992 du Bulletin des bibliothèques de France, le chef de projet et futur premier directeur de ce qui allait devenir le Centre technique du livre de l'enseignement supérieux (CTLes) retraçait la genèse, puis énonçait les principes professionnels et les choix techniques devant présider à la création de cet établissement, unique en son genre en France.

Salons, portes ouvertes, forums... La course d'orientation a démarré pour les lycéens et leurs familles. "L'Obs" fait le point sur les principales filières de l'enseignement supérieur.

Cet article confronte les dispositifs mis en oeuvre à l'université pour combattre les taux d'échec avec les rationalités étudiantes et, en particulier, le rapport à la contrainte résultant de leur trajectoire scolaire antérieure. Il n'est pas vrai que l'université produit de l'échec ; elle s'avère plutôt incapable de scolariser les étudiants qui la choisissent par défaut, de leur faire incorporer les dispositions laborieuses qui, en cas de faible capital scolaire à l'entrée, conditionnent la réussite à l'université.