Prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llosa s'alarme des conséquences politiques de la pandémie actuelle. Et s'affirme plus que jamais en chantre passionné du libéralisme.

Comment en est-on arrivés là ? Quelles sont les logiques et les mécanismes qui ont provoqué cette incapacité à protéger les citoyens ? C'est en l'analysant que l'on peut comprendre ce qu'il faut changer. Sommaire. Les responsables et les coupables. Derrière l'absence de masques... Ministres négligents et technocrates envahissants. Le fiasco des tests. Les ARS. Des agences pas vraiment tous risques. Des mensonges chinois par milliers ? Des services secrets largués. Les cerveaux du naufrage. Une épidémie de plaintes.

Le nombre de chômeurs explose et le spectre de la 1929 hante le pays. En campagne, Trump ne lésine pas sur les moyens pour arrêter la récession : 2 200 milliards de dollars. Presque l'équivalent du PIB français. Suffisant ? L'article se conclue par l'interview de Jean-Eric Branaa, qui déclare : "Le candidat démocrate Joe Biden n'aura même pas besoin de guerroyer".

Claire Marin est écrivain et philosophe. Elle enseigne en classes préparatoires en banlieue parisienne. Elle est l'auteur de "Hors de moi" (Allia), qui retrace son parcours de malade. Et a publié l'an passé "Ruptures" (L'Observatoire), qui porte sur l'expérience de la perte. Rencontre.

Pour mieux indemniser les entreprises lors de prochaines catastrophes sanitaires, un "régime pandémie" inédit pourrait être mis en place.

Face au géant américain Palantir, des start-up françaises se mobilisent et proposent au gouvernement leurs outils d'aide au déconfinement.

Pas besoin d'un diplôme en économie pour comprendre : la dette publique va exploser et la richesse nationale s'effondrer. Une question est sur toutes les lèvres : à qui envoyer la facture ? Pas aux patrons de PME déjà touchés. Pas aux classes populaires déjà sous l'eau. Aux multinationales ? Aux financiers ? Oui, à condition que le gouvernement le souhaite vraiment. Sommaire. Qui va payer ? Patrons, l'addition ! Ceux qui morflent déjà : restauration, tourisme, culture. La crise éco, cette grande faucheuse.

Les négligences, demi-vérités ou mensonges de l'empire du Milieu dans gestion du coronavirus ont exacerbé des relations déjà conflictuelles. Avec les Etats-Unis, bien sûr, mais aussi avec l'Europe ou le Japon. La France exige désormais d'être respectée...

Durant l'épidémie, les multimillionnaires s'accrochent à leurs domestiques comme à des bouées de sauvetage. Pour eux, la perte de leurs avantages s'avère pire que les ravages du Covid-19. Enquête auprès de leur personnel de maison.

En quelques jours, nous sommes entrés dans l’universel du confinement pour lutter contre le virus. Ce journal n’est pas un récit personnel de confinement, comme un retour au jardin intérieur. C’est un journal philosophique qui mêle, à la description d’une situation exceptionnelle, une réflexion sur le sens de cette épreuve sociale : les dysfonctionnements et les inégalités qu’elle révèle, l’épaisseur des relations de soin qu’elle met aussi en avant.

Il est trop tôt pour mesurer tous les effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19, mais les divers diagnostics convergent pour souligner les dysfonctionnements du système capitaliste. La crise révèle des luttes politiques, des faiblesses industrielles et la fragilité du système financier. Puisqu’il est souhaitable de ne pas revenir à la situation antérieure, ce peut être l’occasion d’aller davantage vers l’écologie intégrale prônée par le pape François.

C’est un haut lieu de Mende, la préfecture de Lozère. Mariages, réunions de notables, étape du Tour... Toutes les grandes occasions mènent à L’hôtel de France. Mais, depuis le 12 mars 2020, comme tous les établissements du pays, le lieu est pétrifié. Ses chambres désertées. Et son propriétaire angoissé. L’allégorie d’une économie suspendue qui se laisse explorer dans la pénombre de couloirs abandonnés.