Avec le Covid-19, c’est plus qu’une crise sanitaire majeure qui frappe le monde. C’est aussi une crise politique, qui éprouve nos institutions et met en évidence la fragilité des Etats. Nos sociétés démocratiques sont-elles assez fortes pour tenir ? Faut-il s’inquiéter de certaines dérives en matière de surveillance ? La Chine est-elle vraiment un modèle à suivre ? La presse étrangère est divisée. Sommaire. Vu de Corée. C'est aussi un combat pour défendre nos valeurs. Vu de Chine. "La victoire de Wuhan est celle de toute la Chine". Vu d'Israël.

Le Covid-19 est arrivé sur le continent plus tard qu’ailleurs, mais comme ailleurs, la pandémie gagne du terrain à une vitesse inquiétante. Sauf qu’ici, il n’y a peu ou pas de système de santé et une majorité d’Africains vit dans l’extrême pauvreté. Tant bien que mal, l’Afrique s’apprête à faire face. Sommaire. Afrique du Sud. "Si le virus débarque ici, c'est 'game over'". Burkina Faso. Dans les hôpitaux des guerriers sans armes. Nigeria. A Lagos, l'impossible confinement. Algérie. Le krach de trop ?

Décidé soudainement par le gouvernement Modi, le confinement laisse de nombreux ouvriers migrants de la capitale indienne sans moyens de subsistance.

La politique du "juste à temps" appliquée aux Etats-Unis par l’industrie agroalimentaire et les distributeurs a été mise à mal lorsque les consommateurs, craignant les pénuries, se sont rués dans les magasins. En complément, l'article intitulé "Qui va manger toutes ces huîtres ?" décrit les tentatives du secteur nord-américain de la conchyliculture de s'adapter, lui-aussi, à une rupture de l'offre de et la demande.

Notre démographie galopante, nos incursions dans des écosystèmes jusque-là préservés et nos habitudes de consommation composent un cocktail parfait pour l’apparition de zoonoses et l’émergence de nouvelles pandémies, alerte ce chercheur en biologie médicale dans un entretien accordé à "Nautilus".

Des millions de chômeurs dans le monde, l’économie à l’arrêt, des secteurs entiers sinistrés... La pandémie de Covid-19 accentue les inégalités et pourrait réveiller la colère de ceux qui n’ont plus rien. Sommaire. La société risque de s’effondrer. La priorité : arrêter l'hémorragie. Vu du Nigeria. "On mourra de de faim avant d'être tués par le virus". Vu du Liban. "De Beyrouth à Tripoli, la colère s'exprime à nouveau". Dans le sud de l'Italie, une bombe sociale prête à exploser. Quel est le prix d'une vie humaine ? Faut-il assouplir les mesures de restriction ?

Ce coronavirus serait-il "plus efficace que les pavés dans les mains des prolétaires" ? se demande cet éditorialiste alors que le Kremlin est en train d’augmenter les taxes des plus aisés.

Les pleins pouvoirs obtenus par le Premier ministre hongrois au nom de la lutte contre le coronavirus couronnent sa soif de suprématie, écrit le rédacteur en chef d’un hebdomadaire d’opposition qui le connait depuis presque trente ans.

Le Covid-19 s’est en grande partie propagé depuis l’Iran, allié du régime syrien et des partis chiites au Liban et en Irak. Publier le bilan réel de l’épidémie pourrait enflammer la population contre Téhéran, affirme le "Guardian".

Si sa gestion initiale peut être critiquée, Emmanuel Macron a depuis rectifié le tir, écrit ce journaliste britannique. Pourtant, rien n’y fait : sur les réseaux sociaux, les populistes se déchaînent.

De la peste antonine au Covid-19, les épidémies accompagnent les êtres humains depuis des millénaires.

Les principaux pays pétroliers se sont entendus sur une baisse drastique de leur production. Mais c’est peut-être trop peu et trop tard pour faire remonter les cours.