Au XXe siècle, l'herméneutique connaît un nouvel élargissement et passe de l'épistémologie à l'ontologie : Heidegger, Gadamer et Ricoeur la conçoivent non pas seulement comme « une manière de connaître » mais comme « la manière d'être » de l'homme, qu'ils définissent comme un être interprétant et auto-interprétant. A l'intérieur même de cette philosophie herméneutique, des différences existent.

Depuis Gregor Johann Mendel, ses petits pois et la découverte des mécanismes de l'hérédité, les biologistes n'ont cessé d'utiliser les organismes modèles pour comprendre les grands processus biologiques. Notre dossier illustre la diversité et l'évolution de l'utilisation de ces organismes à travers des avancées biologiques ou technologiques réalisées grâce à plusieurs modèles incontournables.

Victor Hugo, dont nous célébrons le bicentenaire s'est aussi intéressé, et génialement, à la science.

Un apprenti philosophe décide d'aller frapper aux portes des maîtres de la discipline. Récit d'un itinéraire initiatique.

Il est difficile d'avoir une vue d'ensemble sur un sujet aussi complexe que la situation de la recherche philosophique dans le monde contemporain. Dans ce survol rapide, je me cantonnerai à ce qu'on appelle traditionnellement, en Scandinavie et en Ecosse, la « philosophie théorique » ou theoretical philosophy : une expression qui recouvre l'épistémologie, la métaphysique, la logique, la philosophie des sciences, la philosophie de l'esprit et la philosophie du langage. Dans ces domaines, la scène philosophique mondiale a été dominée par les traditions européenne et américaine.

L'empirisme logique a dominé la philosophie des sciences durant la première moitié du XXe siècle. Son déclin a commencé dans les années 1950 et peut s'expliquer par deux raisons majeures...

Paul Feyerabend affirme que la démarche scientifique ne suit aucune méthodologie particulière et que la science n'est qu'une forme de pensée parmi d'autres, pas plus pertinente que les mythes...