C'est la dernière trouvaille de la Nasa : capturer un astéroïde et l'insérer en orbite autour de la Lune. Malgré les interrogations quant aux bénéfices scientifiques du projet, celui-ci pourrait permettre de recréer la dynamique au sein d'une administration en manque d'objectifs.

Chaque année, la Nasa sollicite les ingénieurs américains afin de mettre au point des concepts novateurs pour l'exploration du Système solaire. Tour d'horizon du Niac (Nasa Innovative Advanced Concepts) et de ses projets les plus audacieux.

Le 25 janvier, la Nasa fête les dix ans sur Mars de son robot Opportunity. Mais au-delà de l'exploit technique qui a consisté à maintenir en vie aussi longtemps un engin conçu pour durer trois mois, la mission entre dans une nouvelle phase : le rover arrive sur un territoire très prometteur sur le plan scientifique.

A moins de quatre ans du lancement du James Webb Space Telescope (JWST), le futur grand télescope spatial de la Nasa, Matthew Greenhouse, responsable des instruments qui doivent l'équiper, fait le point. Sur les retards et les dépassements budgétaires, mais aussi sur les perspectives ouvertes par ce nouvel outil d'exploration de l'Univers.

Quel rapport y a-t-il entre la recherche de voyageurs temporels et le site le plus populaire de la Nasa ? A priori aucun, sauf pour l'astrophysicien Robert J. Nemiroff, cofondateur du fameux site d'images du jour de l'agence spatiale américaine : Astronomy Picture of the Day (Apod).

Il a été le dixième homme à marcher sur la Lune. Frustré par l'inertie du développement des navettes spatiales, Charlie Duke a quitté la Nasa en 1975. Aujourd'hui consulté pour la conception de la capsule habitée Orion, il regrette l'énergie qui régnait au temps d'Apollo, mais croit plus que jamais à l'exploration humaine de l'espace.

La mission de capture d'un astéroïde, annoncée en 2014 par la Nasa, aura-t-elle lieu ? Critiquée sur le plan scientifique, compliquée sur le plan technique, elle reste la seule "passagère" du futur lanceur lourd de l'agence spatiale américaine, le Space Launch System. Et son avenir n'a jamais été aussi incertain.

Quand il a été lancé par la navette spatiale, en 1990, le télescope Hubble semblait réunir tous les ingrédients pour devenir l'un des plus grands fiascos de l'histoire de l'astronomie. Imaginé dans les années 1940, sans cesse repoussé, avec des dimensions toujours revues à la baisse et un budget en hausse sévère, encore reporté à cause de l'explosion de la navette Challenger en 1986, ce fleuron de la Nasa risquait même de devenir obsolète peu après sa mise sur orbite.

Figure de proue des télescopes les plus performants au monde, Hubble a eu bien du mal à voir le jour. Sans l'acharnement d'une poignée de scientifiques, jamais les Etats-Unis ne l'auraient fabriqué et lancé. Histoire d'une naissance digne d'un roman-feuilleton qui s'étend sur un demi-siècle.

Le responsable du site trublion Nasa Watch est un homme libre, qui dit au grand jour ce que l'agence spatiale américaine essaie de dissimuler.

Froideur des chiffres et verdict catégorique : en 1993, il n'y a plus un seul dollar alloué à la Nasa pour retourner sur la Lune et débarquer sur Mars ! Au temps de la conquête de l'espace stimulée par la compétition entre blocs succède l'heure du "réalisme" économique, d'une coopération internationale à l'état de projet politique. Un tournant radical qui ne laisse plus la place... qu'aux rêves et aux utopies.