Apprentissage, formation, assurance-chômage... La ministre du Travail est en première ligne.

La réforme de la formation professionnelle, mise en place en France en 2018, va instaurer une certification qualité pour les organismes de formation financés par des fonds publics ou paritaires. Elle sera attribuée par un organisme accrédité par France Compétences, la future institution qui centralisera les enjeux de formation. L'apparition d'un tel système devrait permettre de simplifier les labels de formation, présents en très grand nombre jusque-là mais qui ne voulaient pas tous dire la même chose, ni n'avaient la même valeur.

En 2018, la formation continue représente la seule possibilité de surmonter la pénurie de main-d’oeuvre qualifiée amplifiée par la révolution numérique. Les entreprises sont souvent peu disposées à proposer ces formations, par crainte de voir les employés profiter de leur formation pour aller proposer leurs compétences à un concurrent.

La formation professionnelle initiale est assurée en majeure partie par l'Education nationale. Or la grande disparité des formations proposées accentue leur coût. La réforme présentée en mai 2018 prévoit de les mutualiser, de les rationaliser et de rapprocher les formations scolaires de l'apprentissage. Son succès dépendra notamment de l'implication des entreprises dans la régulation des formations. Document de fond. Pas de chiffres.

Longtemps seul intermédiaire possible entre l'information et l'usager, le professionnel de l'information a vu son rôle évoluer au fil de l'arrivée d'outils comme les moteurs de recherche, qui permettent désormais à l'usager d'effectuer ses propres recherches. S'il est encore amené à mener des recherches complexes ou précises, le professionnel doit cependant développer son volet de formateur, afin non plus de trouver pour l'utilisateur, mais d'aider l'utilisateur à trouver par lui-même. Plus les outils se complexifient, plus la formation documentaire prend une place importante.

La construction des savoirs est étroitement liée aux relations humaines, professionnelles, techniques et matérielles. C'est une transmission de connaissances qui modifie les siennes propres et fait intervenir la réflexivité. Cela nécessite une implication active de la part des soignants. Il est important d'actualiser ses compétences afin d'ancrer sa pratique grâce à des données solides et fiables. Participer à la construction de nouveaux savoirs pour maintenir, approfondir et diffuser ses connaissances professionnelles est également possible.