La première secrétaire du PS s'emballe pour la société du care. Nouveau projet pour une gauche rénovée ou version new look de l'assistanat selon ses détracteurs ?

Nicolas Sarkozy organise ce mercredi un nouveau sommet social. A trois mois du premier tour de l'élection présidentielle, à quelle France s'adressent les politiques ? Tentative de portrait d'un pays en crise.

Fini le temps où les Américains regardaient avec condescendance la vieille Europe. La crise est passée par là. Même si tout n'est pas rose, le Los Angeles Times loue l'interventionnisme étatique.

A quelques jours de la conférence sociale, le secrétaire général de la CFDT n'est pas hostile à une réduction des disparités entre public et privé. Mais prend aussi ses distances avec la future réforme, qu'il ne veut pas cautionner.

L'économie l'incite à rester sourd aux demandes. La politique l'oblige à ne pas tout refuser. Tempête

Il faudra dix à quinze ans d'effort pour sortir du tunnel. Et donc beaucoup de courage et de vertu politique.

Fin prochaine de l'âge d'or des retraites en France du fait d'un besoin de financement de 1% du PIB (soit 20 milliards d'euros) à l'horizon 2020 et jusqu'à près de 2,5% dans la pire des hypothèses à l'horizon 2040. Alors que le système de retraite français, reposant sur la répartition, était l'un des plus généreux au monde, la récession et le besoin de financement nécessitent d'intervenir pour enrayer la réforme.

Plus de vingt ans après la mise en place du revenu minimum d'insertion (RMI) et quatre ans après la création du revenu de solidarité active (RSA), on peut tirer un premier bilan comparatif de la capacité des deux dispositifs à favoriser le retour vers l'emploi des personnes exclues du marché du travail. Une étude de cas types fait apparaître qu'à long terme le RSA est financièrement plus avantageux que le dispositif RMI pour les allocataires retrouvant un emploi au niveau du salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic), mais qu'en revanche il l'est moins à court terme.

La nécessité, pour la France, d'un choc de compétitivité ne fait aujourd'hui plus de doute pour la plupart des économistes. L'Institut de l'entreprise soutient cette position et propose de baisser significativement les charges sociales pesant sur le coût du travail. Cependant, cette mesure ne sera durablement efficace que si elle s'accompagne de réformes structurelles.

Alors qu'elle est historiquement construite sur une logique d'assurance, la protection sociale française s'est peu à peu tournée vers une logique d'assistance. Pour combler les failles du système d'assurance sociale face au développement du chômage de masse, les pouvoirs publics ont en effet privilégié des formes d'aides sociales ″actives″, envisagées de manière individualisée comme la contrepartie d'une démarche responsable.

La Suède est citée en exemple pour ses réformes réussies. Son ministre des Finances détaille sa méthode.

Le premier syndicat s'installe dans le refus. Tant pis pour le dialogue social.