L'actuel locataire de l'Elysée peut-il se hisser à "l'altitude" de son auguste prédécesseur ? A l'occasion de la sortie de son "Dictionnaire amoureux du Général", l'écrivain gaullien répond.

Dans "les Barons du gaullisme", l'historien Pierre Manenti raconte le destin passionnant de ces très influents hommes de l'ombre. Gardiens du temple mus par une haute vision de la politique, ces conseillers sont devenus de véritables faiseurs de roi.

On répète volontiers que les grands hommes d'Etat sont doués d'un instinct sûr. En diverses circonstances de sa vie, Jacques Chirac a été cet homme-là. Ainsi au début de l'année 1995, alors que tous les sondages le donnaient perdant dans la lutte qui l'opposait à Édouard Balladur pour succéder à François Mitterrand à l'Élysée.

Le vocable « gaullistes » – auquel de Gaulle préférait celui de compagnons –, d’abord utilisé pendant la Résistance, désigne, à partir de 1947, principalement mais pas exclusivement les membres des partis engagés dans le combat politique de Charles de Gaulle, dans l’opposition puis au pouvoir. Après sa présidence, les pompidoliens et les chiraquiens se veulent les héritiers du Général, mais de fortes différences séparent gaullistes et néogaullistes.

Historien et directeur des Editions Bouquins, l'auteur du "Corps d'origine" analyse les dérives de notre vie politique.