Le point, en mai 2011, sur la nécessité pour une entreprise, d'anticiper et hiérarchiser les risques pour en mesurer le pouvoir de nuisance, dans un contexte où les risques sont consubstantiels au métier d'entrepreneur et parce qu'ils sont de plus en plus immatériels. Sous la pression des actionnaires ou des nouvelles directives européennes, le risk management a considérablement évolué, et la gestion des risques tend dès lors à se professionnaliser. Parce qu'elle a un impact direct sur la performance de l'entreprise, elle requiert une approche globale et transversale.

Le point, en mai 2011, sur les risques encourus par les entreprises françaises pollueuses, et sur la nécessité de mettre en place un plan de prévention et de gestion des risques de pollution des sols ou des eaux. Parfois accidentelle, plus souvent héritée des anciens propriétaires, la pollution des sols et des eaux concerne toutes les entreprises, à des niveaux différents. Nulle n'est à l'abri de sanctions administratives ou pénales. Ignorer la législation environnementale, qui évolue à toute vitesse, peut s'avérer problématique.

L'aléa moral, responsable oublié de la crise.

Décryptage des spécificités de l'assurance multirisque professionnelle, un contrat unique couvrant l'ensemble des risques auxquels une entreprise peut se trouver exposée et qui s'adresse aux artisans et TPE/PME françaises spécialisées dans une activité sur un seul domaine. Analysés de façon exhaustive, les risques couverts sont dénommés et classés par domaine d'activité, et c'est au souscripteur de choisir de les garantir ou non.

Eclairage sur le poids des risques juridiques et sociaux qui pèsent sur les entreprises françaises, en 2013. Deux points qui, en raison de la modification de la législation et de la réglementation, représentent le quatrième risque le plus important s'imposant aux entreprises européennes, en temps de crise, après le risque de perte d'exploitation et d'interruption de la chaîne logistique, les catastrophes naturelles, et les incendies et explosions. Mais désormais, la seule veille ne suffit plus.

Le Vieux Continent est le plus nucléarisé de tous. Nombre de ses centrales sont vieilles, situées dans des zones soumises à de forts aléas naturels, construites avec des technologies dont la fiabilité est faible. En outre, ces risques sont minimisés par le puissant lobby nucléaire, très présent en France.

Traiter le défi du changement climatique comme un problème d'assureurs est stimulant intellectuellement. Et pas qu'intellectuellement.

Renforcement de l'intérêt des dirigeants français pour les techniques financières qui permettent de faire face aux risques, dont l'origine est de plus en plus étendue et auxquels peuvent être confrontées leurs entreprises. Liés à l'internationalisation des échanges, aux remboursements des emprunts, à la nature des actifs, aux enjeux politiques et écologiques, les risques nécessitent d'être précisément définis, évalués.

Dans un entretien publié le 13 janvier 2015 dans "L'Usine nouvelle", la ministre de l'Ecologie (sic) Ségolène Royal affirmait : "Il faut construire de nouvelles centrales nucléaires". Elle était ainsi cohérente avec le projet de loi baptisé à tort de "transition énergétique" dont l'article 55 grave dans le marbre à 63,2 GW la capacité nucléaire française sans limite de temps, c'est-à-dire exactement la même capacité qu'aujourd'hui. Cela veut donc dire que les réacteurs les plus vieux qui seront fermés devront être remplacés par de nouveaux réacteurs à construire, ce qu'a affirmé la ministre.

L'exploration de la planète Mars et le retour d'échantillons martiens représentent de véritables défis non seulement scientifiques et techniques, mais également éthiques. Même si le risque de mettre en danger la vie sur Terre est estimé faible, vaut-il la peine d'être pris ?

Dans ce dossier, Magali Reghezza-Zitt nous propose une mise au point issue des travaux les plus récents sur les notions fondamentales qui composent le risque : l'aléa, l'enjeu, l'exposition, la vulnérabilité. S'appuyant sur de nombreux exemples à toutes les échelles, cet état des lieux permettra à chacun de se repérer dans les débats complexes qui agitent aujourd'hui notre "société du risque", en partant d'un axiome capital : le risque n'implique pas nécessairement la catastrophe.