Les rencontres qui se déroulent d'abord en pointillé avant de se faire plus assidues deviennent sans doute les plus solides. La première rencontre de Dominique Grandmont avec la Grèce remonte à ses quatorze ans, lors d'un voyage organisé par ses professeurs jésuites. Il le disait dans "Le fils en trop" : « Je m'apercevais à ma grande surprise que le grec n'a jamais été une langue morte. Tout mon vocabulaire d'écolier, applicable sur le champ.» Dès lors, il ne cessera plus d'y retourner.

Au sud du Péloponnèse, la ville d’Argos se situe au coeur d’une plaine agricole bordée par le golfe de Nauplie. Elle fut l’une des principales cités de la Grèce antique et si son rôle déclina avec la conquête romaine, la bienfaisance que lui portèrent certains empereurs permit à la ville de conserver une réelle importance, qui se manifesta, entre autres, par l’abondance et la qualité de ses monuments. Étudiés depuis le XIXe siècle, ces derniers continuent, encore aujourd’hui, de faire l’objet de recherches. Parmi eux, les monuments des eaux sont particulièrement remarquables.

On pensait que les sanctuaires de Délos et de Delphes, en Grèce, avaient été bâtis avec des pierres extraites localement, sauf pour ce qui est des marbres. Les premiers résultats d'une vaste enquête montrent que ce n'est pas aussi simple...

Après avoir dénoncé le coup d'Etat militaire en Grèce, les purges staliniennes, la mainmise de la CIA en Amérique du Sud, les luttes fratricides en terre sainte, bain de sang chilien ou le triomphe du fric, le cinéaste s'attaque cette fois-ci à l'une des pages majeures de l'histoire récente, la crise de la dette grecque.

La frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie n’est longue que de 180 kilomètres. Le tracé de celle-ci suit minutieusement les courbes et méandres du fleuve Evros, à une exception près. A hauteur de la petite ville turque d’Edirne, la frontière bifurque, se sépare du fleuve et passe à l’ouest du cours d’eau. Se découpe alors entre le fleuve et la frontière une bande de terre de douze kilomètres de long où se rencontrent l’Union européenne et la Turquie.

Mentionné dans des textes anciens mais longtemps cherché en vain, le grand sanctuaire d’Artémis à Amarynthos révèle désormais ses secrets. Parmi les dernières découvertes en date figurent le temple de la déesse et un dépôt d’offrandes du VIe siècle avant notre ère d’une exceptionnelle richesse.

Dans l’histoire de la Grèce, l’Antiquité occupe largement le devant de la scène, ne laissant qu’une maigre place aux périodes qui l’ont suivie. Profitant du bicentenaire d’une part du début de la guerre de Libération de la Grèce (le 25 mars 1821), d’autre part de l’entrée de la "Vénus" de Milo au Louvre (le 1er mars 1821), cette exposition dirige les projecteurs vers la Grèce moderne : sa naissance au XIXe siècle est étroitement liée à l’essor de l’archéologie scientifique française.

Il y a deux cents ans, alors qu’éclate la guerre de Libération grecque, la "Vénus de Milo" entre au Louvre. Retour sur ce phare de la sculpture mondiale, à l’occasion de l’exposition « Paris-Athènes. Naissance de la Grèce moderne » qui s’ouvre au Louvre.

Dans le sud-est de l’Attique, la région du Laurion abrite des installations minières millénaires exceptionnelles tant par leur ampleur que par leur ancienneté. Ses sous-sols ont été exploités dès la Protohistoire en raison de la présence de minerais de cuivre et, surtout, de plomb argentifère. Les archéologues miniers, travaillant depuis une décennie sur le site de Thorikos, dans le cadre d’un ambitieux programme de recherche, ne sont pas au bout de leurs surprises et livrent ici leurs premières découvertes.

Le musée d’Archéologie nationale acquiert en 1910 la réplique en plâtre patiné et doré du rhyton à tête de taureau de Cnossos. Bien connu du public à l’époque, ce vase à libation fut découvert par l’illustre archéologue Sir Arthur Evans lors des campagnes de fouille menées sur le site crétois, notamment entre 1900 et 1905.