En Syrie, preuve a été faite que du gaz sarin a été utilisé. Suffisant pour que ressurgisse le spectre d'attentats à l'arme chimique. Dans les laboratoires, de nouveaux contrepoisons sont à l'étude. Une course contre la montre.

Dix ans après la fin de la guerre civile qui a ravagé le pays, le Guatemala n'est pas sorti de la violence. Il est vrai que les institutions elles-mêmes ont favorisé la culture d'impunité.

Les négociations entre la majorité, regroupée derrière le gouvernement de M. Fouad Siniora, et l'opposition, composée notamment du Herzbollah et du Courant patriotique libre du général Michel Aoun, se poursuivent.

De la révolution islamique en Iran (1979) au récent effondrement du régime de Saddam Hussein en Irak, la "question chiite" est régulièrement évoquée mais rarement analysée en profondeur, alors même qu'elle joue un rôle essentiel dans l'équilibre régional et que, de plus en plus, le fossé se creuse entre cette mouvance minoritaire de l'islam (moins de 15% des musulmans) et la mouvance majoritaire (les sunnites).

Des milliers de morts, des millions de réfugiés : partout dans les régions caucasiennes de l'ex-URSS, des groupes ultranationalistes minoritaires imposent leurs options sanglantes à des populations désemparées.

"Entre Zalingei et El-Geneina, les villages ont été rasés et incendiés", racontent deux volontaires de Médecins sans Frontières, de retour de cette province du Soudan.

Nous assistons au Darfour à un affrontement entre victimes du pouvoir central. C'est odieux. Et c'est stupide car nomades et sédentaires sont complémentaires, estime Marc Lavergne.

L'aide qui arrive est-elle vraiment adaptée aux besoins des sinistrés ? Les humanitaires parviennent-ils à coordonner leur action ? Et surtout, dans ce contexte de vingt années de guerre civile, ne risquent-ils pas de devenir les otages involontaires du conflit entre les rebelles tamouls et le gouvernement Sri Lankais.

La lutte pour le pouvoir qui divise le pays depuis 2002 s'exacerbe à l'approche de l'élection présidentielle prévue en octobre. L'ONG International Crisis Group tire la sonnette d'alarme.

Au nord de Bagdad, dans la région de Baqouba, où les embuscades, les accrochages sanglants sont le lot quotidien des Irakiens, nos envoyés spéciaux Sara Daniel et le photographe Stanley Green ont accompagné les militaires américains et assisté à leurs échanges avec les notables locaux...

Alors que le chaos augmente chaque jour en Irak, le spécialiste de la région explique les raisons d'un désastre dont on ne voit pas la fin.

L'intervention de l'armée éthiopienne et "l'appui tacite" de Washington ont permis aux anciens seigneurs de la guerre rassemblés au sein du gouvernement de transition de reprendre le contrôle de la capitale et du sud du pays. Mais le risque d'une nouvelle spirale de violence et d'une confrontation religieuse et ethnique embrasant l'ensemble de la région n'est pas écarté.