Au XVIIIe siècle naquit le mélodrame, forme de théâtre alliant texte et musique, où les larmes n'étaient point tabou : car on pleurait alors, dans les salons et à la tribune de l'Assemblée, hommes comme femmes, dans la vie privée comme dans l'espace public. Les pleurs prouvaient la sincérité, et la rétention des émotions était suspecte.En deux cents ans, le signe de la sensibilité est devenu marque de sensiblerie et l'individu moderne, s'il s'épanche au téléphone, dans des blogs ou sur Facebook, ne pleure plus en public. La tentation des larmes perdure cependant, mais une sorte d'effroi devant l'émotion brute nous a incités à la reléguer dans le roman ou le cinéma, où elle est programmée.Ce livre, qui fait appel à des objets aussi variés que le théâtre de Pixérécourt, celui de Rostand ou d'Hugo, le film Titanic, la série des Twilight, le phénomène Bollywood, le succès de Love Story ou, avant lui, les films de Douglas Sirk, entend penser le mélo comme un plaisir des larmes et en suivre la trace et les motivations dans notre culture récente.

En 1923 Robert Desnos écrit cet essai à l'intention du collectionneur Jacques Doucet. Ce n'est qu'en 1953 que le texte est publié de façon posthume aux Éditions Cercle des Arts. Il y fait un état des lieux de la littérature érotique, de sa place et de sa perception dans les écrits depuis l'Antiquité. Il bouscule les conventions en proposant une interprétation qui revient sur de nombreuses idées préconçues, une interprétation moderne, comme le souligne le titre complet : Considéré dans ses manifestations écrites et du point de vue de l'esprit moderne. Établissant qu'il y a un avant et un après Sade, il utilise ce postulat comme un axe central autour duquel tournent les oeuvres de Crébillon, Choderlos de Laclos ou encore Apollinaire. Il fait des recoupements parfois inattendus et esquisse une philosophie de l'érotisme. Ce texte peu connu annonce le questionnement qui traversa ses oeuvres majeures, ainsi que le montre Annie Le Brun dans sa présentation, en établissant toute la singularité de cet écrit : Voici, pour la première fois, l'imbrication du désir, de la poésie et de l'imaginaire posée comme une évidence, plus exactement comme l'évidence érotique.

Qu'est-ce que le biographique ? Les principales formes du biographique Les mémoires Le journal intime L'autobiographie La biographie Le récit de vie... Des lectures analytiques

Hommage aux 100 comédies musicales américaines les plus populaires. Pour chaque film, une fiche complète et détaillée qui comprend la trame de l'histoire, la distribution, la liste des chansons, les détails de la production, des anecdotes sur les coulisses et des citations.

M. Brix éclaire l'avènement de la doxa moderniste et analyse les raisons pour lesquelles certains écrivains se sont avisés durant la deuxième moitié du XIXe siècle de remettre en cause les missions traditionnellement dévolues à la littérature. L'auteur interroge la pertinence de réhabiliter à présent l'idée que la littérature pourrait contribuer à l'amélioration du sort de l'humanité.

Graffiti sur les murs de prison, dernières lettres des condamnés à mort, chroniques, poèmes rédigés dans les cachots, dans le ghetto, dans les camps de la mort. Réunions, spectacles clandestins, humour noir, écrits de combat. Ouvrages des enfants condamnés à mort. Messages aux survivants. Archives secrètes ensevelies dans les ruines du ghetto. Manuscrits cachés sous les crématoires d'Auschwitz.Michel Borwicz, chef du réseau clandestin dans un camp d'extermination et ancien commandant régional de la Résistance polonaise, analyse ces écrits et dégage leur signification qui révèle les sens d'une époque, tout en la dépassant.

Un album revenant sur 60 années de rock en proposant de nombreuses biographies riches en détails, une iconographie importante et une analyse de l'héritage laissé par les plus grands artistes.

Un ouvrage consacré aux influences réciproques de la guitare et de la musique rock. Il retrace l'histoire de ce genre musical qui a donné ses lettres de noblesse à bon nombre de guitaristes devenus légendaires, comme B. Holly, C. Berry, J. Hendrix ou E. Clapton, et à leurs instruments : Fender, Telecaster, Stratocaster et autres Gibson.