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Histoire et critique

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Jane Campion a conçu et produit une nouvelle saison de "Top of the Lake", la seconde (2017), sous-titrée "China Girl" ; elle en a écrit le scénario avec Gerard Lee, qui avait déjà collaboré avec elle pour les épisodes de 2013 ; mais elle a dirigé seulement deux de ces six nouveaux chapitres, le premier, "China Girl", et le cinquième, "Who's Your Daddy ?" ; les quatre autres ont été réalisés par le cinéaste australien Ariel Kleiman. Ils durent tous à peu près une heure. Cette deuxième histoire fait bien suite à la première.
Numéros de page :
pp.68-70

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"Mindhunter" est un pied de nez au genre policier qui fait florès à la télévision américaine. Alors que la tendance va vers une intrigue plus scientifique que jamais, la traque de l'ADN et d'autres détails imperceptibles glanés sur les scènes de crime (la série Les Experts et son équipe policière avaient révolutionné cette dramatique), David Fincher déploie sa narration en battant la campagne de la terreur psychique. D'où naît le mal ? Comment s'articule-t-il pour construire une grammaire noire et inquiétante, de meurtre en meurtre ? Comment décrypter et prévenir sa logique ?
Numéros de page :
pp.72-73

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Si son oeuvre reste encore largement méconnue en France, Antonio Pietrangeli est une figure incontournable de l'histoire du cinéma italien : ancien critique engagé dans la bataille réaliste pendant les dernières années du fascisme, puis scénariste pour des réalisateurs comme Luchino Visconti, Roberto Rossellini et Alessandro Blasetti, il est l'auteur d'une filmographie singulière, qui a su réinventer l'héritage néo-réaliste à partir des modules de la comédie et du mélodrame.
Numéros de page :
pp.86-87

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Le cinéma souvent irrésistible de Jerry Lewis dérange toujours. Car si l'acteur est associé aux effusions, aux débordements, aux grimaces démultipliées, le réalisateur fait preuve d'une très grande maîtrise de soi, d'une rigueur et d'une élégance exemplaires.
Numéros de page :
pp.89-92, 94-111

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S'il est vrai que complimenter une oeuvre en ajoutant «... pour un premier film» n'a guère de sens, alors que tant de grands cinéastes ont débuté par un coup d'éclat, force est de constater que peu de premiers longs métrages conjuguent comme celui-ci la fougue de la jeunesse avec l'absolue maîtrise formelle.
Numéros de page :
pp.16-18, 20-24

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A l'image d'un train lancé à pleine vitesse, qui ne cesse ici de faire des allers-retours entre Paris et Annecy, Eva déploie la densité d'une énergie liée à l'attraction des instincts. Adaptant le roman "Eve" de James Hadley Chase paru en 1945, Benoit Jacquot déplace l'intrigue hollywoodienne dans le milieu du théâtre français actuel et renoue avec le pari cinématographique d'une de ses plus belles emprises amoureuses, réalisé dans Adolphe (2002) : la passion d'un jeune homme pour une femme plus âgée.
Numéros de page :
pp.38-39

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Josef Hader, vu sur les écrans français dans "Stefan Zweig, adieu l'Europe" (Maria Schrader, 2016), est connu en Autriche pour ses one man shows qui détournent la tradition du cabaret. Plutôt que de décocher directement les flèches de la satire sur le politique ou le sociétal, Hader y expose Hader, la figure tragicomique qu'il a créée et qui exécute différents numéros. Son spectacle le plus connu s'intitule ainsi "Hader joue Hader".
Numéros de page :
pp.38-39

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Sa vie entière, Federico Fellini fut fasciné par Venise. A partir du Casanova, et en particulier après 1980, cette fascination devint une véritable obsession. C'était un esprit extrêmement précis. Il n'ignorait aucun détail de l'histoire de la ville : il lut de très nombreux livres sur Venise et si quelque chose lui échappait, il demandait des informations à des amis ou à des chercheurs.
Numéros de page :
pp.62-63

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Alfred Hitchcock arriva à Hollywood en 1939, sous contrat avec David O. Selznick, alors très occupé par la préproduction et le tournage d'"Autant en emporte le vent" ("Gone with the Wind", Victor Fleming - et d'autres-, 1939). Les engagements qui liaient le réalisateur et le producteur ne prirent fin qu'en 1947 ; entre-temps, Selznick, comme il avait coutume de le faire, gagna beaucoup d'argent en "prêtant" Hitch à d'autres studios (qui souvent le laissèrent plus libre).
Numéros de page :
pp.84-85

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Au cours des années qui suivirent l'élection de Valéry Giscard d'Estaing à la présidence de la République, en 1974, la censure connut une vacance de près de deux ans, jusqu'à la promulgation de la classification X. Deux films de Borowczyk ont marqué ces années-là : "Contes immoraux" (1974) et "La Bête" (1975). Dans certains cinémas d'art et d'essai qui pensaient sans doute accompagner la rupture des digues morales en consacrant une salle au porno, les films de Borowczyk étaient programmés tantôt dans la salle classée, tantôt dans celle dévolue au vice.
Numéros de page :
pp.86-88

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Patiemment, depuis 2010, Dominique Marchais construit une oeuvre d'une grande cohérence autour des transformations du paysage européen sous l'effet des politiques d'urbanisme et agricoles, de la sauvagerie capitaliste qui menace jusqu'à l'idée de nature. "Nul homme n'est une île" (titre emprunté à un poème de John Donne) vient clore une trilogie entamée avec "Le Temps des grâces" (2010) et "La Ligne de partage des eaux" (2014). Sommaire. Bien commun. Beauté et désastre : Entretien avec Dominique Marchais.
Numéros de page :
pp.30-32

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Tandis que la Cinémathèque française rend hommage à Rainer Werner Fassbinder (11 avril-13 mai 2018), Carlotta sort en salle et en DVD/Blu-ray le 25 avril 2018 une série méconnue, "Huit heures ne font pas un jour".
Numéros de page :
pp.70-75