"Psychophobie" : le mot n'est pas d'usage courant, mais on peut le croire promis à une notoriété certaine. Il désigne le rejet, le mépris à l'endroit des personnes souffrant de maladies mentales. Une pétition, initiée par le psychiatre Hugo Baup, réclame ainsi au personnel politique de ne plus utiliser comme invectives des termes tels que "autiste", "malade mental" ou "schizophrène" parce qu'ils désignent aussi des situations de personnes en souffrance. Or celles-ci sont encore plus fragilisées, affirme la pétition, d'être assimilées à des comportements nuisibles.

Revendiquant un humour de gauche sans concession, le chroniqueur de France-Inter qui monte appelle aussi à plus de bienveillance au sein de son propre camp politique et prône un rire fédérateur.

Dans son essai, la philosophe Olivia Gazalé décrypte les mécanismes du rire, des bacchanales antiques à Guillaume Meurice. Entretien.

Alors que les jeux Paralympiques viennent de se terminer, et que nous vivons dans une société où les citoyens ont tendance à s'identifier à des communautés et où l'on prône sans cesse la "bienveillance", est-il encore possible de rire des handicapés ?

Sur scène ou en manif, l’humoriste queer utilise l’humour comme un outil politique et d’éducation populaire. Son spectacle, "Mérou", dont la tournée a repris en septembre, s’adresse à toutes et tous.

Avec son spectacle "Presque", donné sur la scène du palais Garnier, l'étoile montante du stand-up révolutionne le genre. Rencontre.

Est-ce de la timidité ? Un style de plaisanterie que l'on goûte peu ? Une blessure ravivée ? Interroger son soi-disant manque d'humour aide à mieux se positionner dons le groupe. Analyse d'experts et suggestions pour retrouver le sourire.

Il y a 400 ans naissait Molière. Aujourd'hui encore, ses pièces sont étudiées par des millions de collégiens et jouées dans le monde entier.

Sur une petite île perdue au milieu de l’océan, un homme avec une longue barbe blanche agite désespérément les bras en direction d’un bateau. Un passager demande au capitaine : – Qui est-ce ? – Aucune idée. On passe tous les ans devant son île et à chaque fois ça le rend fou ! À la fin de cette histoire, vous avez peut-être eu une expression faciale particulière, émis un enchaînement d’expirations courtes et saccadées avec des syllabes composées de voyelles brèves : « ha, ha, ha », « ho, ho, ho », « hi, hi, hi ». Si c’est le cas, vous avez ri.