Célébration du centenaire de la mort, entrée au Théâtre dans la bibliothèque de la Pléiade : Henrik Ibsen connaît un regain d'actualité, qui coïncide avec un mouvement plus profond, durable, de retour au premier plan sur les scènes européennes et dans le répertoire.

La malédiction d'un fils de mineur devenu banquier et qui voulait faire le bonheur des hommes. Avec Michel Piccoli, un théâtre vertigineux, signé Luc Bondy.

Il arrive que la création de pièces nouvelles déçoive l'attente la plus disposée à la découverte.

Les choix de programmation, même dans le contexte rassurant du répertoire, restent trop souvent frileux : Srtéphane Braunschweig, lui, a pris le risque d'affronter Brand, l'immense "poème dramatique" d'Ibsen et le fait actuellement découvrir au public du Théâtre national de la Colline, après la création en février dernier de sa mise en scène au Théâtre national de Strasbourg, qu'il dirige depuis 2000.

Hedda et Jörgen Tesman rentrent d'un long voyage de noces. Ils s'installent dans leur nouvelle maison, accueillis par la vieille tante Julie.

A Starsbourg, Stéphane Braunschweig donne à l'une des pièces d'Ibsen les plus méconnues sa grandeur de poème contradictoire et hétéroclite

Après "Le Constructeur Solness", monté au Burgtheater de Vienne, et "Nora", spectacle que l'on avait découvert en Avignon en 2004 avant de le revoir à Sceaux, c'est aux Gémeaux que l'on assistera aux réprésentations d'"Hedda Gabler", une pièce mise en scène à la Schaubhne am Lehniner Platz de Berlin en novembre 2006.

Halvard Solness est devenu le constructeur le plus important et le plus sollicité du pays. Tyrannique envers tous ceux qui l'entourent, il ne supporte plus que le vieux Brovik, son assistant, lui rappelle d'où il vient, ni qu'Aline, sa femme, se plaigne ou soit jalouse de sa secrétaire Kaja, ou encore que le jeune Ragnar lui fasse de la concurrence.