Rêverie, frise chronologique, empathie, transe : un ensemble de compétences et de techniques sont requises dans l'exercice du métier d'écrivain. Enquête menée auprès de trois romanciers confirmés.

Notre cerveau est un organe magicien qui compose en permanence entre le réel et la fiction. Mais parfois, le système se grippe, et la pathologie apparaît...

Quel est le point commun entre le Père Noël, Emma Bovary et Jupiter ? Ce sont des personnages de fiction, tous nés de l'imagination des hommes.

Gilbert Durand est l'un des précurseurs des recherches sur l'imaginaire. Il a forgé des outils pour étudier les configurations d'images propres à des créateurs individuels, des agents sociaux ou des catégories culturelles. Son oeuvre sur les mythes et les symboles, qui convoque de nombreuses disciplines, peut se lire comme une vaste entreprise de réhabilitation de l'imaginaire.

Pour Cornelius Castoriadis, les sociétés s'instituent et se recomposent sans cesse. Il faut prendre en compte leurs fondements imaginaires.

Pourquoi voyage-t-on ? Que cherche-t-on dans le voyage ? C'est à cette question simple, et pourtant rarement posée, que ce dossier s'attelle. Au-delà des statistiques officielles, il s'agit de sonder les motivations profondes du voyageur, et de voir ce qu'elles nous apprennent de l'être humain et de la société. D'Homo erectus à Homo numericus, il en ressort que l'imaginaire est un puissant moteur du voyage. On part pour fuir la banalité du quotidien, pour troquer ses rêves contre des souvenirs, pour convertir ses désirs d'ailleurs en aventures à raconter.

L'occulte, l'étrange, le mystérieux en agacent beaucoup. Selon un sondage CSA pour "Le Monde" et "La Vie" (17 avril 2003), une majorité d'entre nous se méfie de l'irrationnel et craint que notre époque régresse dans l'obscurantisme. Cependant, 32% déclarent qu'ils "recommencent à croire".

Les jeux sont omniprésents dans une société qui a fait de la récréation une de ses valeurs fondamentales. Pour apprendre, pour grandir, se construire, mais aussi se détruire et s'enfermer. Pour le meilleur et pour le pire.

Les exploits ambigus de la technoscience au XXe siècle ont fourni aux auteurs de science-fiction des matériaux inédits. Qui, du chercheur et de l'écrivain, influence l'autre ?

A quoi ressemblerait un monde meilleur ? De quels fléaux serait-il débarrassé ? De quelles prouesses l'homme serait-il capable ?