Le président de Trace s'exprime pour la première fois sur la folle aventure de sa chaîne musicale et sur la manière dont il perçoit le marché africain.

Non vraiment, il n’aime pas et n’assume d’ailleurs pas le qualificatif pourtant flatteur de "virtuose", préférant celui plus modeste d’interprète... Voyant dans le premier terme une part d’esbrouffe, de "show off" confinant à la vulgarité. Un style, un tempérament, une personnalité forgée par des années de travail devant un clavier en compagnie des plus grands, Schumann, Chopin, Debussy. Des débuts de prodige, entrant au conservatoire à 11 ans et demi, jouant avec orchestre à la Philharmonie de Berlin deux ans plus tard, collectionnant ensuite les premiers prix.

A la rentrée 2018, cette école haut de gamme destinée à former la future élite de l'industrie musicale accueillera, à Libreville, une première promotion de cent cinquante étudiants.

De profonds bouleversements touchent la musique enregistrée depuis l’avènement de la numérisation, qui a permis la dématérialisation des oeuvres. Nous proposons un cadre général pour mieux cerner les défis à relever par les acteurs, en mobilisant une approche fondée sur le modèle d’affaires. Nous défendons l’idée qu’un nouvel écosystème de la musique est en train de se développer, nécessitant l’acceptation collective d’un "métamodèle d’affaires" pour fonctionner. Sommaire. Comprendre les transformations de l’industrie musicale : une approche par le modèle d’affaires.

Lucian Grainge a été l'un des grands artisans du renouveau d'Universal Music. Le label de musique américain, dans le giron du groupe français Vivendi jusqu'à son introduction en Bourse en 2021, est désormais valorisé à près de 50 milliards de dollars. Son dirigeant, à la tête de l'entreprise depuis 2010, est devenu un spécialiste pour repérer les artistes prometteurs et leur faire gravir les marches du succès.

Longtemps réticents à abandonner le contrôle de leur musique, de plus en plus de stars du rock'n'roll succombent à l'appel des dollars. En 2020, Bob Dylan a cédé ses droits d'auteur à Universal Music pour 300 millions de dollars. Début 2022, Warner Music Chappell mettait la main sur le catalogue de David Bowie, acquis auprès de ses ayant-droits pour 250 millions de dollars. Quelques mois plus tôt, Bruce Springsteen avait lui aussi perdu sa musique contre un chèque de 550 millions de dollars.

Des fonds d’investissement mettent la main sur des catalogues d’artistes à coup de millions de dollars. Le boom du streaming n'y est pas étranger.

Cet équivalent de la country est le courant musical le plus écouté du pays. Prisé du public rural, il s’est imposé en conquérant les radios, obligeant les autres musiques à miser sur un réseau Internet lacunaire pour se faire entendre.

Les musiciens ont toujours assuré une part d’autopromo. Mais à l’ère des réseaux sociaux, certains ont l’impression de consacrer davantage de temps au marketing qu’à leur art.

Protéger des jeunes "fragiles", dénoncer les oeuvres "choquantes", limiter la liberté d'expression pour ne pas heurter : ce petit refrain n'a pas attendu la "cancel culture" des années 2010 et les réseaux sociaux. Retour sur un épisode qui a marqué les années 1980 aux États-Unis.

On savait depuis longtemps que la madone pop assumait d’apparaître sur scène en playback, réservant sa “vraie voix” aux séances d’enregistrement de ses disques. À l’heure de son “Celebration Tour”, qui a fait quatre pauses à Paris, la star américaine a franchi un nouveau cap en se passant d’instrumentistes à ses côtés. Bientôt une musique sans musiciens ?