Des maladies qui avaient quasiment disparu font de nouveau des victimes. La méfiance à l’égard des vaccins, alimentée par les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, n’y est pas étrangère. Sommaire. La rougeole frappe fort. Internet propage les peurs.

L’année 2016 et la campagne américaine ont marqué l’explosion de l’utilisation de l’expression « fake news » au sein de l’espace public. Popularisée par Donald Trump pour pointer du doigt des médias véhiculant des informations désagréables à son encontre, la notion existait déjà depuis quelques années, en réalité, et désignait le déferlement de faux articles, d’informations erronées diffusées en ligne et reprises sur les réseaux sociaux.

Devenu outil d'influence lors des élections en permettant la diffusion de fausses informations et le déferlement de propos haineux, le réseau social est désormais la cible du monde politique et d'associations civiles, qui demandent davantage d'encadrement. Voire son démantèlement. Sommaire. L'algorithme qui rend accro. L'empire du faux. Et Zuckerberg créa sa monnaie.

Le ministère utilise les résultats des évaluations de CP pour sa propre communication, alerte le spécialiste de l’enseignement de la lecture Roland Goigoux. Dérive scientiste ?

Mikkel Borch-Jacobsen interroge le succès de Freud, Andrew Scull celui de Foucault. Michel André fait l’éloge de Martin Gardner, Emmanuel Todd réclame le droit au mauvais esprit. Anthony Daniels peste contre la littérature biomédicale, Bernard Granger croit aux progrès de la psychiatrie. Jean de Kervasdoué s’en prend au bio et blanchit le glyphosate. Sommaire. Comment le virus du freudisme s'est propagé. Michel Foucault : que reste-t-il de l'idole ? Du bon usage du journalisme. Eloge du mauvais esprit. Classique, l'éducation en tant qu'institution politique.

L'électricité augmente, les multinationales licencient, Renault est menacé, mais les élites économiques et la majorité au pouvoir continuent d'user de formules rassurantes. "Marianne" pointe les contrevérités.

La multiplication des fake news en 2019 impacte le travail des professionnels de la veille et de l'information. Ils doivent redoubler d'efforts pour démêler le vrai du faux et ne pas perdre en légitimité, mais au contraire gagner encore plus la confiance de leurs clients et utilisateurs, notamment en matière de veille stratégique.

Après les dérapages récents, les appels à les réguler se multiplient. A raison ?

Les algorithmes d'apprentissage peuvent désormais créer des textes, des images ou des voix très réalistes. Progrès ou arme de désinformation massive ?

Médecine, climat, biologie... Avec le développement des réseaux sociaux. les courants de pensée qui font fi de la science disposent d'une audience inédite. Oui sont-ils ? Comment influent-ils la société ? Comment les combattre ? Sommaire. Les nouveaux obscurantistes. Des querelles à la pelle. L'ascension des collapsologues. A l'école, minibigots et complotistes en herbe. Le huitième jour, Dieu créa des musées pour les créationnistes.

"Notre époque est marquée par le recul sans précédent d’un des principaux héritages des Lumières : la vérité en tant que pilier moral et politique", affirme la sociologue Eva Illouz dans ce long article publié par le quotidien israélien "Ha’Aretz". Elle y déplore le culte de la subjectivité et du relativisme, qui ont donné lieu à toutes les dérives de Donald Trump ou de Benyamin Nétanyahou, pour ne citer qu’eux. Les "fake news" sont-elles le nouveau poison de nos démocraties ? Comment lutter contre la désinformation ?

Elles s’attaquent maintenant à la politique.