En représailles à la mort d'un habitant de Sderot, tué par une roquette Qassam tirée par des militants du Hamas, Tel-Aviv déclenche une opération militaire de grande ampleur qui a tourné au carnage.

Paralysé par son alliance avec la droite ultranationaliste, à laquelle il emprunte même son vocabulaire belliqueux, le gouvernement israélien semble dans l'incapacité de s'engager sur le chemin de la paix avec les Arabes, comme l'y presse la communauté internationale.

Tel-Aviv, le Hamas, l'Autorité palestinienne, la France et, bien sûr, les Gazaouis, toutes les composantes impliquées dans le destin tragique de cette région se disent "déçues" pour des raisons différentes.

Détenu par les Israéliens depuis avril 2002, le leader de la seconde Intifada a adressé une lettre au mouvement La Paix Maintenant à l'occasion de ses trente ans. Il y annonce la signature par tous les mouvements palestiniens, y compris le Hamas et le Djihad islamique, d'un document donnant mandat au Président Mahmoud Abbas de mener des négociations avec Tel-Aviv en vue d'un accord définitif qui sera soumis à référendum.

Artisan, avec le Palestinien Yasser Abed Rabbo, de l'Initiative de Genève, Yossi Beilin estime, dans Haaretz, qu'il existe une fenêtre d'opportunité pour la paix entre novembre 2008 et janvier 2009.

Les explications confuses de Tel-Aviv pour justifier le déluge de feu qui s'est abattu sur Gaza confirment ce qui était une évidence : l'Etat hébreu préfère vivre par l'épée plutôt que faire les concessions nécessaires à la paix.

Violations du droit humanitaire et des lois internationales, détention non contrôlée d'armes de destruction massive, usage de la violence contre des populations civiles à des fins politiques... Tel-Aviv remplit tous ces critères.

A 31 ans, cet avocat français d'origine palestinienne a passé l'année 2008 à Ramallah, en Cisjordanie, où il a travaillé comme conseiller juridique de l'OLP. Chargé du dossier des réfugiés, il a assisté de l'intérieur à l'intégralité des négociations israélo-palestiniennes qui se sont ouvertes après le sommet d'Annapolis. Il nous livre ici son analyse

En cas de victoire aux élections générales du 10 février 2009, le Likoud de Benyamin Netanyahou serait très mal avisé de tenir tête aux Etats-Unis, désormais favorables à une reprise rapide du processus de paix