Des mouvements verticaux, horizontaux et de convergence placent les objets au centre de la rétine. La préparation de ces mouvements est plus lente chez l'enfant que chez l'adulte, mais une lenteur anormale perturbe l'apprentissage de la lecture, et favorise la dyslexie.

C'est encore un sujet tabou. Même si, dans les réunions de parents d'élèves et à la sortie des établissements, on ne parle que de cela. De plus en plus d'élèves ont du mal à lire et à écrire correctement.

Que deviendront les revues, et plus largement la presse écrite, dans une société dominée par la télévision, l'ordinateur et l'Internet ? La question dépasse l'enjeu d'une polémique stérile entre l'écrit et l'écran. Ce texte reprend une conférence prononcée par Hervé Bourges en octobre 1999, lors de la journées portes ouvertes d'Assas Editions, qui publie les revues "Christus", "Etudes" et "Projet".

L'école a mal à la lecture, donc à l'écriture, donc à la capacité de s'exprimer et de s'ouvrir au monde et, ainsi, au sens même de l'enseignement.

Devant l'urgence à résoudre le problème de l'illettrisme, une "conférence de consensus" se réunira début décembre, pour émettre, en public, ses recommandations autour de cinq questions fondamentales sur l'apprentissage de la lecture.

Professeur émérite et historien de l'éducation, Antoine Prost présidait le jury de la première conférence de consensus du Piref sur l'enseignement de la lecture.

La querelle sur les méthodes d'apprentissage de la lecture serait-il, parait-il, dépassée. Pas pour Ghislaine Wettstein-Badour, qui s'appuie sur les dernières découvertes de la neurobiologique pour défendre le "lire et écrire" alphabétiques.

Parce qu'il considère que le système d'enseignement reste traditionnellement fondé sur une vision scriptocentriste de la lecture, Christian Jacomino a conçu et mis en place des ateliers de lecture où l'on commence par faire entendre le texte en donnant la primauté à la lecture orale.