Le traité de libre-échange transatlantique servira de test fondateur pour la capacité des Vingt-Huit à résister à la déferlante du soft power made in USA.

Les Etats-Unis et l'Union européenne ont décidé d'ouvrir des négociations afin d'établir un grand marché transatlantique. Ce projet d'accord de libre-échange intervient alors que les négociations au sein de l'OMC, dans le cadre du cycle de Doha, en vue de libéraliser davantage les échanges commerciaux n'ont pu aboutir. La perspective de cette zone de libre-échange ne va pas sans susciter des controverses.

Les négociations sur le partenariat de libre-échange entre Bruxelles et Washington doivent reprendre le 20 avril 2015 à Washington. Cet accord donnerait naissance au plus grand marché du monde. Risque-t-il d'affaiblir les normes sociales et environnementales ? Le secret qui entoure les pourparlers laisse planer le doute.

Le deuxième article de notre série sur les grandes idées économiques se penche sur le théorème de Stolper-Samuelson. L'article s'inscrit dans un ensemble critique sur les idées économiques fondamentales que l'on a refusé d'entendre en leur temps.

Paul Magnette, le chef du gouvernement wallon bloque la signature de l'accord euro-canadien sur le commerce. Portrait de l'étoile montante du PS.

Au regard de l'histoire moderne du commerce mondial, la période actuelle constitue une rupture majeure, car ce ne sont pas uniquement les avantages du libre-échange, qui sont remis en cause, mais également d'ordre économique international libéral et l'ordre politique mondial.

Coup de théâtre en octobre 2016 : la Wallonie refuse l'accord de libre-échange Europe - Canada (CETA), puis cède et signe. Néanmoins, la Belgique s'engage à saisir la Cour de justice européenne sur le mécanisme de règlement des différends entre Etats et multinationales 5ISDS) - ce qui n'est pas encore fait. Les Parlements des pays de l'Union européenne sont désormais invités à ratifier le CETA. De quoi s'agit-il ?