L'économie française n'en finit pas de payer le dégonflement de la bulle des télécoms et de l'Internet. Une débâcle encore aggravée par les scandales américains. A qui la faute ?

Incarnation du cynisme des marchés pour la gauche européenne, dangereux crypto-communiste pour les conservateurs américains, ange bienfaiteur pour les démocrates de l'Est : ainsi va la légende de George Soros, spéculateur et philanthrope.

Malgré la crise, la folie financière continue. Les fonds à risque et les banques, hier sauvées par les gouvernements, spéculent à présent sur les dettes d'Etat, à commencer par celle de la Grèce...

Analyse, en septembre 2010, des rapports de force, dans le monde, entre les Etats et les marchés financiers, alors que depuis la crise économique mondiale, le monde a connu un retournement de situation, du sauvetage des investisseurs par la puissance publique en 2008 à la rigueur imposée par les investisseurs aux gouvernements surendettés en 2010. Ainsi depuis 1990, la capitalisation boursière de l'ensemble des places de la planète n'a cessé de se développer, passant de 40 à 100% du PIB mondial et de 200 à 5000 fonds spéculatifs.

« La politique de la France ne se fait pas à la Corbeille. » Il y a cinquante ans, le général de Gaulle pouvait se moquer de la Bourse sans que les marchés ne tremblent ! Une indépendance qui reposait sur une politique d'équilibre budgétaire.

Le motif de la toute-puissance financière apparaît de manière récurrente dans les accusations complotistes.

Les marchés financiers recouvrent une diversité d'acteurs. Qui sont-ils ? Quel est leur pouvoir ? Sont-ils aussi tyranniques qu'on le dit ?...

Les marchés financiers mondiaux deviennent des ″trous noirs″ à l'abri desquels une poignée de très gros opérateurs s'affrontent à coups de logiciels de courtage sophistiqués, sur de nouvelles places de négociation qui échappent largement aux régulateurs.