Des pionniers en jeunesse et BD à la littérature, le marché en pleine ébullition des adaptations littéraires voit arriver des éditeurs soucieux de participer directement au prolongement de leurs ouvrages sur petit ou grand écran. Pas de chiffres.

A moins d'un retournement de dernière minute, "Plus belle la vie" tirera sa révérence le 18 novembre prochain, sur France 3. Un arrêt surprise après 18 saisons et plus de 4500 épisodes. Celles et ceux qui ont participé à faire de ce feuilleton le plus populaire de l'histoire de la télévision française racontent comment il a fini par dépasser la simple telenovela pour raconter les soubresauts et les évolutions de la société au XXIe siècle.

Après "Family Business", Igor Gotesman a choisi de raconter le quotidien d'un tournage qui part en vrille. Pour l'occasion, il a retrouvé son bro Pierre Niney. Le temps d'une journée, "Première" s'est glissé sur le plateau pour mesurer l'étendue de ce "Fiasco".

Un an après la folie "The Last of Us", c'est au tour de "Fallout" de passer sur le petit écran, dans une série aux décors phénoménaux et à l'ambiance grisante. Un nouveau western postapo imaginé par Jonathan Nolan, qui confirme que les jeux vidéo reviennent en force à Hollywood... Au point de remplacer les comics comme source d'inspiration ?

L'avenir des feuilletons se joue non pas à la télévision, mais sur les téléphones portables. Des centaines de fictions exclusivement conçues pour les mobiles voient le jour. Et les enjeux industriels sont immenses.

En douze ans de streaming et cinq ans de production de contenus, l'américain Netflix est devenu le leader incontournable sur le marché de la vidéo à la demande. En 2019, il compte 130 millions d'abonnés à travers le monde, et l'influence que ses séries peuvent avoir sur d'autres secteurs artistiques n'est plus à prouver. Sa domination est telle que certains redoutent le monopole qu'est en train de créer Netflix. Ils dénoncent le fait qu'une bonne série doit maintenant être créée pour plaire au public de Netflix, et tant pis si sa qualité dans l'absolu n'est pas à la hauteur.

C'est une autrice de BD brésilienne persuadée qu'une série allemande sur Netflix lui a tout piqué, ou un réalisateur de la région de Perpignan qui voit sa comédie romantique dans un programme original péruvien de la plateforme. Pour ces jeunes artistes inconnus à l'international, le géant américain est un prédateur sans scrupules. S'agit-il seulement de troublantes coïncidences ?

Lancé il y a bientôt un an, le feuilleton quotidien de France 2 a trouvé son public, malgré une féroce concurrence. Nous avons assisté à une journée de tournage dans l'Hérault

Avec l'entrée dans la danse d'Apple TV+ et Disney+ aux côtés de Netfiix et des chaînes classiques, la production de série explose. Si les enjeux se chiffrent en milliards, tout le monde ne survivra pas à cette bataille. A commencer par la créativité ? Sommaire. Streaming war is coming. Qui montre quoi ? Netflix fait son cinématographe. La fin d'une exception culturelle ?

Le succès du nouveau géant américain de l'audiovisuel Netflix s'explique notamment par sa gestion interne "à la limite du chaos". Une grande liberté est accordée aux employés, tant qu'ils agissent pour l'intérêt de Netflix et donnent le meilleur. Reed Hastings, cofondateur et directeur du groupe, est généralement encensé pour ce mode de fonctionnement si particulier, qui a fait ses preuves pour l'instant. Toutefois, cette culture d'entreprise pourra-t-elle résister encore longtemps à mesure que Netflix poursuit sa croissance ?

"Our Boys", "Fauda", "Hatufim"... Les scénaristes israéliens réussissent la prouesse d'intéresser le marché international au sujet le plus complexe qui soit : la situation de leur pays.

Nicolas Winding Refn, le réalisateur de "Drive" a profité du confinement pour créer "Love Boat", une société de production de contenus audiovisuels autour de l'amour. Rencontre avec un iconoclaste.