Considéré comme une oeuvre majeure de l'histoire de la peinture, le cycle des "Nymphéas", dont l'ensemble mural de l'Orangerie constitue l'aboutissement, fait l'objet d'une exposition qui en commémore le don à la France.

En 1918, Monet écrit à Clemenceau qu'il offre à l'Etat les "Nymphéas", en cours de réalisation. Quatre-vingts ans plus tard, autour de cet ensemble monumental sont rassemblées soixante toiles issues du cycle qui obséda le peintre pendant les trente dernières années de sa vie.

Il aura fallu près de six années de travaux pour que le musée de l'Orangerie trouve sa véritable dimension, celle d'un lieu exceptionnel, baigné de lumière, tout entier voué à la contemplation de chefs-d'oeuvre. Une véritable renaissance.

Un beau jour de février 1892, Claude Monet plante son chevalet devant la cathédrale de Rouen. Il ne l'enlèvera que quinze mois et trente toiles plus tard...

En 1900, Claude Monet a soixante ans. Retiré dans sa propriété de Giverny, il repoussera vingt-six ans durant les frontières de son art, jusqu'au seuil de l'abstraction.

"Impression, soleil levant" de Monet est à l'origine du mouvement impressionniste. C'est aussi le fleuron des collections du musée Marmottan Monet, à Paris, qui n'a pas lésiné sur les moyens pour reconstituer son "histoire vraie". Invitant météorologues, astrophysiciens et topographes à donner leur version des faits. Récit d'une incroyable investigation scientifique.

Une exposition intitulée "peindre l'impossible", à Paris, rappelle que vouloir transfigurer la nature est une folie. La preuve avec trois démiurges de la modernité qui voyaient des montagnes infranchissables là où nous n'observons généralement que limpidité et évidence : l'eau, la neige, le soleil. Portrait de trois génies torturés.