Des animaux du monde entier pour reconnaître les sons et les lettres de l'alphabet. Des images poétiques, surprenantes et drôles de grands auteurs de la photographie contemporaine

L'auteur fait ici la somme la plus souriante des délices de la langue et de la culture françaises. Une promenade humoristique de 700 pages.

Le classicisme d'André Gide aura consacré l'œuvre et sans doute occulté la part de saugrenu qu'elle met en jeu dans les refus qu'elle a su afficher : refus des déterminismes, de la morale, de la psychologie. Ainsi que le rappelle Alain Goulet dans sa préface au travail de Bertrand Fillaudeau, les soties que sont Paludes, Le Prométhée mal enchaîné et Les Caves du Vatican "font la satire des comportements et des trajectoires déterminés, privilégient le hasard, la rencontre, postulent en creux la nouveauté radicale de chaque instant, la disponibilité de l'individu." Il faudrait alors relire cet ensemble, cohérent, d'œuvres qui, par un jeu de renversements, se retournent sur et contre ce classicisme : la sacralisation des savoirs et la religion. Gide, grâce à ses soties, a ouvert ce que l'on a pu nommer l'aire du ludique. Le travail de Bertrand Fillaudeau constitue la première étude d'ensemble de ces trois textes solidaires, et propose ici une série de questions : l'auteur nous invite-t-il à jouer ? Sur quel type de terrain le jeu se déroule-t-il ? Quels sont les joueurs ? Quelles sont les règles ? Quelle est la nature du jeu proposé ?

Adèle est si timide qu'elle ne peut sortir que la tête enfouie dans son sac à main. Elle ne perçoit alors que des échos lointains et mélodiques, et se laisse porter par ses rêves. Mais un dimanche, bouleversée par le silence inhabituel qui règne dans son quartier, la jeune ouvrière se met à pleurer, et un véritable jardin fleurit au fond de son sac. En cultivant ce minuscule espace secret, la jeune femme retrouve peu à peu confiance en elle. Marjorie Pourchet dépeint la timidité tel un monde confortable et protégé. La tête dans le sac, Adèle mène une existence tranquille et bien remplie : elle sauve les jouets défectueux de l'usine où elle travaille, converse avec un écrivain qui marche sur les mains, écoute le bruit du vent. En apprenant à vivre la tête haute, la jeune femme découvre soudain la richesse des autres. Et elle réalise que du partage peuvent naître des expériences merveilleuses. (Citrouille)

Propose des anagrammes, zeugmas, benjamins, calembours, rébus et figures de styles littéraires sous forme d'articles, de citations et de jeux à résoudre pour jouer seul ou en famille.

Livre-objet humoristique sur ces tracas qu'on est moins seul à subir qu'on ne le croit : des mots construits sur un principe d'euphonie, voire de cacophonie.