Le premier avril, chacun doit se méfier. A la télévision, les canulars sont légions ! Dans Le Fils de Néandertal, un " documenteur " diffusé sur Arte, des scientifiques affirmaient que certains hommes actuels possèdent 66 % de gènes néandertaliens. Même si la fin du " reportage " révèle une partie du pot aux roses, la démarche a fait des remous parmi les chercheurs. En effet, a-t-on le droit de tourner la science en ridicule ?

Fouillée sans interruption depuis 1990, la Grotte Mandrin, localisée au coeur du couloir rhodanien, est en train de renouveler fondamentalement nos connaissances sur les ultimes sociétés néandertaliennes, occupant le site du 50e au 42e millénaire. Le dégagement d'une culture archéologique remarquable, le Néronien, vient relancer le débat sur la plus ancienne migration de notre ancêtre, l'Homme biologiquement moderne, en Europe. Pour compléter l'article, Rob Hope, auteur britannique de nombreux documentaires, revient sur le tournage "Crépuscule néandertalien... Pour aube moderne".

Les Néandertaliens sont aujourd'hui l'espèce humaine la mieux connue, l'homme moderne mis à part. Leur disparition reste toutefois une énigme.

Le musée national de Préhistoire aux Eyzies-de-Tayac commémore le centenaire de la découverte des premières sépultures néandertaliennes en France. Un hommage à l'humanité de ces premiers hommes

Des hommes de Néandertal vivaient encore en Espagne il y a 30 000 ans.

Des généticiens de l'Institut Max Planck (IMP) pour l'anthropologie évolutionniste à Leipzig ont séquencé une large partie du génome nucléaire de notre plus proche parent, l'homme de Néanderthal, disparu il y a près de 30 000 ans. Et les analyses révèlent que la frontière entre nos deux espèces est bien plus ténue qu'il n'y paraissait.

Contemporain de l'homme de Neandertal, le fossile de 4 à 5 tonnes, admirablement préservé, vivait dans la steppe herbeuse du Bassin parisien.