Doute. Un an après l'élection d'Obama, l'Amérique s'impatiente.

Fragilisé, le président contre-attaque sur le terrain politique.

Alors que la campagne des primaires va entrer dans une phase décisive, le challenger de Hillary Clinton reste un très sérieux prétendant à la victoire dans le camp démocrate. Mais d'où vient ce sénateur qui, en quelques mois, a fait souffler un vent nouveau sur la politique américaine.

Lors du sommet de Moscou, le président américain va tenter d'amadouer le Kremlin. Objectif : neutraliser la capacité de nuisance russe. Mais, de l'Iran aux négociations sur le désarmement nucléaire, le choc des intérêts et les divergences dominent

A la Maison-Blanche, cette proche du président est - avec l'épouse de ce dernier Michelle - sa conseillère la plus écoutée. Elle et lui partagent le même regard sur le monde. Et un passé riche de points communs

Le Nobel de la Paix n'y changera rien : les élections à la Chambre, dans un an, risquent de menacer la majorité démocrate. Obama prépare déjà l'échéance.

C'est l'une des priorités d'Obama : réformer un système d'assurance-maladie qui laisse sans couverture 46 millions de citoyens. Tout l'été 2009, les républicains se sont déchaînés contre ce projet. Et, même parmi les élus démocrates, certains hésitent

Avant le sommet de Copenhague, le chef de l'Etat mobilise une partie du monde pour mettre la pression sur son homologue américain. Depuis un an, il se refuse à laisser le président des Etats-Unis, véritable star planétaire, occuper seul le devant de la scène. C'est le choc de deux ego.

Il y a un an, l'Amérique en liesse élisait Barack Obama, déclenchant un élan de sympathie mondial. Présentateur vedette de la chaîne CNN et rédacteur en chef de Newsweek International, Fareed Zakaria, né à Bombay en 1964 dans une famille musulmane, a assisté à l'événement en analyste passionné.

Pour la première fois depuis 1967, Tel-Aviv ne peut plus compter sur le soutien inconditionnel du président américain. Lequel lui demande de renoncer à sa volonté hégémonique et d'oeuvrer à la création d'un Etat palestinien