Le savoir contribue au développement et au bien-être humain. Mais l'avancée des sciences et des technologies combinées au savoir permet une avancée plus noble encore : aide à lutter contre la pauvreté. Et cela dépasse le seul cadre humanitaire. Comment ? Suivez le guide...

Le prix Nobel d'économie a été décerné pour la première fois en 1969, il y a cinquante ans. Depuis sa création, il y a eu 84 lauréats, dont deux femmes. Esther Duflo, récompensée cette année, est non seulement la deuxième femme à avoir reçu ce prix prestigieux, mais aussi la plus jeune. Et là n'est pas la seule nouveauté : pour la première fois, l'approche expérimentale en économie a pris le pas sur la théorie.

Idée ancienne, présente aussi bien dans la pensée libérale que dans le courant de la gauche libertaire, le revenu universel revient depuis quelques années dans le débat public, dans le contexte des réflexions post crise. Débattu dans un rapport du Conseil national du numérique, bientôt expérimenté chez certains de nos voisins (en Finlande et dans certaines villes des Pays-Bas), il a été rejeté par référendum en juin 2016 par les Suisses.

Partant d'une exploration approfondie des travaux publiés sur le sujet, les auteurs s'interrogent sur les effets de l'accroissement des investissements étrangers directs et de l'ouverture aux échanges sur l'emploi, les inégalités de revenu et la pauvreté dans les pays en développement.

En 1956, ce prêtre a choisi de vivre avec les plus pauvres. Et c'est avec eux qu'il a fondé le mouvement ATD Quart Monde. Pour leur redonner une dignité.

Point sur une autre solution avancée, en parallèle de l'idée d'une revenu universel (ou d'existence, ou de base), pour réduire l'ampleur et l'intensité de la pauvreté en France : la réforme des minima sociaux. Alors qu'il existe en France dix minima sociaux différents versés à des personnes qui ne disposent que de revenus personnels faibles ou nuls, l'idée avancée par le think tank Terra Nova serait la fusion de ces minima sociaux et leur remplacement par un minimum décent.

Après avoir repoussé sa présentation début juillet pour cause de Coupe du monde, l'exécutif devrait dévoiler en septembre 2018 son plan de lutte contre la pauvreté pour une mise en oeuvre prévue au 1er janvier 2019.