Pour la gauche de la gauche et une partie du PS, la victoire du "oxi" grec permet de remettre en cause l'exécutif, voire de réorienter l'Europe.

Les difficiles négociations entre la Grèce et ses partenaires de la zone euro, qui ont abouti à un accord sur un troisième plan d'aides à Athènes, ont une nouvelle fois souligné les faiblesses constitutives de la monnaie unique : l'hypothèse d'un "Grexit" ayant été cette fois sérieusement envisagée par certains Etats membres. Si cet événement a relancé les débats autour de la viabilité de la zone euro, ces derniers comme bien souvent se sont limités à une vision endogène et purement économique.

La relation franco-allemande est vitale en Europe et pour l'avenir de l'Europe. La priorité devrait être d'en faire de nouveau l'instrument privilégié d'une action stratégique conjointe au lieu d'attendre de s'être heurtés à un mur d'incompréhensions mutuelles.

La présidence du Conseil de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2012 constitue un moment important de l'histoire de Chypre. Dans la perspective d'une union plus forte de tous les pays méditerranéens, Chypre pourrait jouer un rôle de médiateur et constituer un terrain privilégié, celui d'un pont politique et culturel entre l'Europe et l'Orient.

L'Europe est une oeuvre de la volonté et de la décision, une oeuvre de la foi dans les capacités de l'homme à chercher et à construire la paix. C'est parce qu'elle a réussi ce pari qu'elle a reçu le Prix Nobel de la paix 2012. Pourtant avec le point de fixation de la crise, les débats sur l'Europe n'ont jamais été aussi intenses, non seulement sur les questions économiques et financières mais aussi sur les questions politiques.

Aggravé par la situation préoccupante de la crise en zone euro, le ″malaise européen″ n'a jamais été aussi profond. L'entente franco-allemande est essentielle à la conduite du projet européen. Or elle est aujourd'hui atteinte quant au sens à donner à ce projet : adaptation économique pure et simple ou reconquête politique de l'économie mondialisée ?

Pour l'ancien député européen, l'accord conclu le 19 février 2016 entre le Royaume-Uni et ses partenaires est « scabreux » et « toxique ».

Malgré leur victoire, les pro-Brexit déclarent forfait. Et si nos eurosceptiques avaient gagné en 1992, qu'auraient-ils fait ?

Le Royaume-Uni a choisi de quitter l'Union européenne, mais est-ce forcément une mauvaise nouvelle ? Derrière la crise se dessine une occasion de refonder l'Europe. A condition d'entendre les peuples qui la composent. L'europhile François Bayrou apporte son éclairage sur les nouvelles configurations de la construction européenne ébranlée par le Brexit.