Réflexion sur l'accélération de l'histoire qui rend difficile, voire impossible, la notion de finalité et de logique historiques. L'auteur aborde ce dilemme philosophique par l'analyse comparée des grandes théories de l'histoire, de Marx à Hegel, en passant par Toynbee et Spengler.

L'histoire n'est-elle « qu'une histoire à dormir debout », pour reprendre le bon mot de Jules Renard, ou a-t-elle un sens, c'est-à-dire une direction et une signification ? Écrire l'histoire, c'est en tout cas interpréter le passé en reliant des faits entre eux, et mettre de l'ordre dans la profusion des événements pour mieux saisir le présent. Mais si le récit historique n'est pas l'enregistrement brut du passé, comment se distingue- t-il de la fiction ? Et si les hommes se sont peu à peu affranchis de l'idée d'un principe présidant à l'histoire - le Destin, Dieu, la Raison... -, une philosophie de l'histoire, fût-elle inconsciente, ne préside-t-elle pas toujours au travail de l'historien ? Science de l'interprétation plus que science positive, au carrefour de l'érudition et de la création, l'histoire - « grand miroir où l'on se voit tout entier », selon Rousseau - réfléchit avant tout notre rapport à la réalité. Une anthologie sur le rapport qu'entretient l'homme à l'histoire avec des textes d'Althusser, Foucault, Kant , Marx ou encore Voltaire.

L Apocalypse viendra-t elle ? L histoire est elle cyclique ? Que nous disent les principales cultures ? ARGUMENTAIRE Au moment où les fanatismes en tout genre occupent le devant de la scène, la question du sens de l histoire retrouve une actualité sensible. Patrick de Laubier présente de manière concise et synthétique la question controversée des fins dernières en comparant les eschatologies juive, chrétienne, musulmane et celles des nouveaux mouvements religieux (sectes, New Age...).

Une analyse dans l'oeuvre de philosophes, d'historiens et d'écrivains des XIXe et XXe siècles de la défense ou de la critique de l'idée de maîtrise des événements historiques par les hommes et de faisabilité de l'histoire, mais aussi de la responsabilité historique.

Analysant le rôle que joue l'histoire dans la représentation du colonialisme et son rejet dans les mouvements critiques qui traversent la scène mondiale (wokisme, décolonialisme, etc.), l'auteur met en lumière ce qui est à l'oeuvre, à l'université comme en politique, dans la contestation du modèle occidental de domination et confronte les discours, les valeurs et les actes. ©Electre 2024

L'oeuvre de M. Bloch montre une vision inédite de l'histoire, dans le sillage de la sociologie durkheimienne. Peu lu par les philosophes, M. Bloch fonde la science historique sur l'observation directe et la comparaison plutôt que sur l'interprétation d'un passé inaccessible.