L'avocat et écrivain François Sureau publie, ces jours-ci, un plaidoyer pour la liberté. Etat d'urgence, loi Avia, décret anti-gilets jaunes... En exclusivité pour "L'Express", il dénonce ce qu'il considère comme autant d'atteintes à la liberté que nous aurions cessé de chérir.

Les Républicains vont élire ce mois-ci leur nouveau patron. Mais, pour Gilles Richard, spécialiste d'histoire politique française, le mouvement, en déroute, manque de stratégie et d'idées.

Avec "Capital et Idéologie", Thomas Piketty livre un grand récit de l'histoire humaine, avec un fil rouge : l'inégalité comme pure construction idéologique. Selon lui, le capitalisme peut et doit être dépassé. Avant de juger, il faut comprendre la vision de l'auteur. Il nous en livre ici les clés.

L'ancien ministre de l'Education nationale et, désormais, directeur de recherche au CNRS, publie un essai sur la promesse. Inévitable en politique mais source de déception, cette notion est abordée à travers différents philosophes.

Julia Kristeva a côtoyé toutes les grandes idéologies des cinquante dernières années tout en traçant sa propre voie, singulière et plurielle. Mao, la psychanalyse, Sollers, mais aussi le féminisme, la dépression et notre besoin de croire... Cette philosophe à la renommée mondiale se raconte ici comme elle l'a rarement fait.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que la colonisation, puis la décolonisation alimentent un discours critique visant à libérer les peuples dominés du regard et du discours des dominants. Cheikh Anta Diop en avait donné un exemple pionnier avec son effort pour bâtir une histoire africaine dégagée de la grille de lecture occidentale. Catherine Coquery- Vidrovitch en rappelle la mémoire et l’héritage. Plus près de nous, Edward Said avait lancé une attaque en règle contre l’«orientalisme » qui a suscité une abondante postérité.

Alors que la mondialisation débridée a généré des inégalités monstrueuses et menace la République, le haut fonctionnaire David Djaïz réhabilite la nation contre l'empire et la tribu.

Pour le politiste Gilles Finchelstein, scinder nos sociétés en deux clans - élites libérales d'un côté, peuple de l'autre - est réducteur.

La gauche paraît avoir abandonné à l'extrême droite le drapeau de Valmy et du Vercors. Un étrange reniement, car c'est, au contraire, la fusion entre la nation et l'idéal égalitaire de la République qui fonde depuis la Révolution la spécificité du "cas" français. Tandis qu'en 1815, en 1871 et en 1940, les classes possédantes confieront à l'envahisseur le soin de solder leurs comptes avec la République détestée.

Elle a montré comment le fonctionnement du nazisme illustrait le lien entre le mal et l'absence de pensée. Sommaire. Hannah Arendt. Femme d'action. Le tout pour le tout.

Douze militants écologistes poursuivis pour une opération coup de poing dans une succursale du Credit Suisse ont été acquittés le 13 janvier 2020 par un tribunal de Lausanne. Même si ce verdict pourrait être cassé en appel, il divise. "Le Courrier" de Genève reconnaît la nécessité de la désobéissance civile "face à l'urgence climatique". Du côté de Zurich, la "Neue Zürcher Zeitung" écrit que ce mode de resistance constitue une "menace à l'Etat de droit".

Des mouvements comme Extinction Rebellion prônent le recours à la désobéissance civile non violente pour contraindre les gouvernements à agir, enfin, contre le réchauffement climatique. Ils posent ainsi la question de la compatibilité de la démocratie avec l’urgence écologique. Leurs détracteurs, souvent climatosceptiques, crient à la menace d’une dictature verte. Devons-nous renoncer à certaines de nos libertés pour espérer sauver l’humanité ? Nos sociétés sont-elles vraiment sur le point de basculer vers des modèles plus autoritaires ?