Maurizio Serra sculpte en 700 pages le profil de Gabriele D'Annunzio, l'écrivain aviateur le plus jalousé de son temps.

Le romancier embarrasse aujourd'hui tous ceux qui voyaient en lui « le grand écrivain français ». C'est oublier que ce performeur a toujours voulu intervenir sur la société de manière nocive.

Considéré de son vivant comme un écrivain majeur, il n'est plus lu, réduit à son engagement nationaliste. Un siècle après sa mort, Antoine Compagnon retrace le parcours de ce dandy égaré dans le débat d'idées.

Finlandaise par son père et estonienne par sa mère, la romancière Sofi Oksanen a en mémoire les exactions soviétiques qu'a subies sa famille. Et trouve dans la guerre en Ukraine une variation sur un thème ancestral.

A Paris, deux enseignes voisines se regardent en chiens de faïence. L'une est un repaire de l'extrême droite, l'autre un lieu progressiste. Un concentré de guerre culturelle sur un bout de trottoir.

Édouard Philippe et Gilles Boyer publient "Impressions et lignes claires", entre récit et guide sur le pouvoir, un témoignage à succès extrêmement prenant signé par deux passionnés de littérature.

La bourgeoisie victorienne applaudissait George Bernard Shaw, qui, pourtant, la condamnait, tout en la faisant rire, malgré des sujets un peu "scandaleux". Sa rupture avec le marxisme et son choix d’accompagner le mouvement qui donnera naissance au Parti travailliste rendirent désirables ses étincelantes démonstrations progressistes.

En deux romans, vendus à 300 000 exemplaires, cet observateur critique du technocapitalisme s'est imposé comme un écrivain culte de la gauche radicale. Rencontre.

Fatalement le lecteur à la recherche d'une littérature de l'étrange se tournera vers les auteurs anglo-saxons. Ce n'est pas tant que nous manquions en France d'auteurs dans cette catégorie, mais plutôt que nous ne disposions pas d'un mouvement littéraire qui identifierait ou mettrait en lumière ces livres dits «étranges». Sommaire. Michael Cisco: le plus étrange des auteurs de l'étrange. Léon Bloy l'imprécateur. Littérature et corrida. «Le Mauvais genre n'est jamais vulgaire» : Entretien avec François Angelier. La poésie a mauvais genre.

« Le but de cette écriture est de trouver les mots charnières capables de rendre plus vivant ce qui d'ordinaire est éteint. Le lecteur ne doit pas rester indifférent, il doit refuser ou se compromettre. Si les massacres et l'oppression sont éternels, inaliénables, il est vain de s'inquiéter pour la survivance de ces pages. Ce n'est pas agréable d'imaginer mes écritures sur le bureau des assassins et de leurs complices, je préfere la mort simple à l'estime des charognes.» C'est plutôt percutant!