La IIIe République considère l’alcoolisme comme un fléau sanitaire et un danger politique. Elle privilégie le vin, émanation du génie national, dénonce l’absinthe et accuse la bière de germanité.

Face à une société en ébullition et malgré un haut niveau de contaminations, Xi Jinping a dû abandonner sa politique "zéro Covid" début décembre 2022, et revoir précipitamment ses plans. Le leader chinois a mis fin à trois ans d'isolement, mais c'est un tout autre pays qui se rouvre au monde. Moins florissante, son économie inquiète, analyse un économiste dans le magazine "Yazhou Zhoukan". L'Occident. lui, redoute un choc pour l'économie mondiale. Il n'est pas certain que cette réouverture soit une bonne nouvelle, souligne "The Economist". Sommaire. Une économie dans le rouge.

Alors que l'urgence climatique fait peser sur les populations le risque de catastrophes sanitaires (épidémies, pénuries), Lucie Guimier, chercheuse associée à l'Institut français de géopolitique, rattaché à l'université Paris 8, explore dans son dernier ouvrage la façon dont la santé est devenue un enjeu central des rapports politiques entre les États, et au sein des États.

Pauvreté, hôpital PMA... Macron envoie Agnès Buzyn sur tous les fronts. Médecin issue de la grande bourgeoisie, la ministre de la Santé et des Solidarités cultive son lien avec son illustre ex-belle-mère. Portrait.

Depuis les années 2000, l'hôpital français subit un large "virage ambulatoire" décidé par les autorités nationales. Il s'agit de réduire ses dépenses en l'incitant à se reconcentrer sur son coeur de métier, à savoir les soins les plus spécialisés, et donc les plus coûteux, en laissant le reste, plus rentable, aux autres maillons de la chaîne de soins, majoritairement privés. Une baisse du budget est donc observable depuis de nombreuses années, alors que l'hôpital n'est pourtant pas prêt à l'encaisser. La profession n'attire plus, les établissements ne sont pas assez nombreux.

La pandémie de Covid-19 a provoqué un chaos planétaire et impose de repenser la société. Elle alerte sur les dangers en matière de libertés publiques et des politiques déployées en urgence. Elle engage à ne plus laisser le marché agir seul, et impose la mise en place d'une société respectueuse des équilibres environnementaux. Sommaire. L'heure de la planification écologique. Urgence sanitaire, réponse sécuritaire. Et le gouvernement décida de confiner les libertés. Libre-échange, une page à tourner. Un avant-goût du choc climatique. En suède, une riposte sans état d'urgence.

Le système de santé du XXIe siècle évolue et les médecins vont devoir s'y habituer. Déserts médicaux, vieillissement de la population, explosion des maladies chroniques (diabète, pathologies cardiovasculaires, cancers, etc.), autant de raisons qui amènent le gouvernement à changer les règles du jeu, surtout en matière de prescription des médicaments. La loi santé, wtée cette semaine en première lecture, donne désonnais aux pharmaciens la possibilité, sous conditions, de délivrer certains médicaments sans ordonnance. Sommaire.

Le 12 avril 2020, en pleine tourmente de l'épidémie de Covid-19, la France découvre avec surprise un article publié sur le site officiel de l'ambassade de Chine en France, qui critique la mauvaise gestion française de la crise. Si l'article prétend vouloir "rétablir des faits distordus", comme l'indique son intitulé, le ton sans détour, sous couvert d'anonymat, pour relayer des informations non vérifiées et des accusations sans preuves contre le pays hôte, surprend.

L'épuisement français politique, moral et institutionnel... Sommaire. Peut-on comparer 1940 et 2020 ? Laboratoire P4 : de la folie marchande à la faillite morale collective. Bernard Debré : "Depuis que l'administration a pris le pouvoir, l'hôpital est en crise". La santé est politique. Des "French doctors" à la pénurie, un tragique dérèglement. L'éternel "mal français". L'Allemagne complexante. La France en enfance. De la responsabilité en pandémie. Préparer l'Etat à affronter l'incertitude. Le virus de la violence. L'Etat postmoderne et la soumission du politique.

"Trop soigner rend malade", "La Fabrique de malades", « La surmédicalisation est-elle un facteur de sous-médicalisation ? »... Depuis plusieurs années, les ouvrages et les articles médicaux accusant notre médecine de produire plus de maladies qu'elle n'en guérit, voire de crime contre ses patients, se multiplient. Certains médecins et chercheurs avancent l'hypothèse selon laquelle les effets néfastes liés aux traitements médicaux seraient aujourd'hui la troisième cause de mortalité dans le monde après les accidents cardia-vasculaires et les cancers !