Les candidats à l'élection présidentielle ont tendance à se déplacer tous deux vers le centre, pour satisfaire un plus grand nombre d'électeurs.

L'insertion de Le Pen fait qu'un vote au scrutin préférentiel, plus juste en théorie, aurait quand même avantagé Chirac au détriment de Jospin.

Ce métisse pas maté est candidat à l'élection présidentielle. A son programme : l'abolition des droits et la suppression de l'impôt sur le revenu.

Circonscription par circonscription : la liste établie par l'état-major des verts - et que François Hollande n'a pas encore ! - ressemble à une menace. Ou bien le PS accepte de soutenir, dès le 1er tour, les candidats choisis par Dominique Voynet, ou bien c'en est fini de la gauche plurielle.

Deux hommes - Hollande, Schrameck - et une femme - Martine Aubry : sa cellule présidentielle est en place et va bientôt fonctionner à plein régime.

La présidentielle se gagnera au centre. Comme toujours... Mais cette fois le recentrage de Chirac et de Jospin laisse peu de place aux ambitions des candidats providentiels qui se veulent au-delà du clivage droite-gauche.

En prônant la "troisième voie", le patron de l'UDF veut surtout amener à lui les déçus de la "gauche archaïque", sans oublier les chiraquiens modernistes.

L'ancien président n'exclut pas d'être candidat à l'Elysée.

A force de semer d'embûches le parcours de ses concurrents, la patronne des Verts s'est enfermée dans ses contradictions.

La candidature de Mamère, prévue dès l'origine, est enfin officielle. Pourquoi ces manoeuvres qui nuisent à la fois à la crédibilité des écolos, à celle de la gauche plurielle et à Jospin ?

Il y croit. Et c'est sa force. Faire mieux que Jospin au premier tour et battre Chirac au second n'est plus pour lui l'ambition un peu folle du trublion de la gauche mais l'objectif du candidat "républicain".

Personne ne connaît encore son nom. Mais Olivier Besancenot, ce militant qui traduit si bien la ligne dans la langue des rues, revendique cet anonymat.