Penelope, Brigitte, Louis... Jamais les conjoints n'auront occupé une place aussi déterminante dans une élection présidentielle. Pour le meilleur ou pour le pire... Retour sur une tradition française.

Le livre d'entretiens avec François Hollande a eu des répercussions politiques inouïes et a fini de le discréditer, au point qu'il ne soit plus en mesure de se représenter. Retour.... sur une triple erreur.

La plupart des candidats à la présidentielle française proposent de réformer, d'une façon ou d'une autre, les institutions de la Ve République. Si de nombreux élus, chercheurs ou militants diagnostiquent une « crise de la démocratie », le mal pourrait se révéler plus profond : l'installation rampante d'un nouveau régime politique, la gouvernance, dont l'Europe est le laboratoire.

Ce document original, publié en une période électorale par nature très centrée sur l'instant, contient une série de sept contributions, tirées d'un exercice collectif au sein du comité de rédaction de Futuribles. Afin de s'extraire de l'actualité immédiate, marquée par l'élection présidentielle de 2012, les membres de ce comité de rédaction étaient invités à se projeter cinq ans en avant, autour de l'élection présidentielle de 2017. Sommaire. Martine Aubry vraisemblablement réélue. Les résultats du premier tour, vus de la revue Aveniribles. Politique-fiction, mais sans grand changement.

L'ancien Premier ministre sait ce qu'il veut : être candidat en 2017. Mais, faute de connaître les règles de la future primaire à droite, il avance à petits pas. Quitte à désespérer ses supporters.

Hollande se plante. Copé et Fillon sont nuls. Pour 2017, l'ex-président s'imagine déjà en sauveur.

Ensemble, ils ont gouverné la France pendant cinq ans. Aujourd'hui, ils s'insupportent. Voyage dans les coulisses d'un duel qui s'annonce sans merci.

Le maire de Bordeaux ne croit pas vraiment au retour de l'ex-président. Alors, tout en se consacrant en priorité à sa ville, il se prépare pour 2017. A sa manière.

Qui sera le prochain Hollande, l'autre Valls ou le futur Montebourg ? A l'UMP, barons et baronets se contentent désormais de simples jeux de rôle. Plongée dans les courants d'une droite sans chef ni tête.

L'ex-chef de l'Etat envisage de créer une structure partisane à sa main qui lui permettrait de régler l'épineuse question de la primaire à droite pour la présidentielle de 2017.

L'ancien Premier ministre prône la fin des 35 heures, l'abandon de l'ISF, et une hausse de la TVA en échange d'une baisse de 50 milliards d'euros des charges patronales. Programme décoiffant d'un libéral en campagne.