L'étude des peintures rupestres à l'aune des neurosciences révèle comment la pensée humaine a évolué.

Comme Bonnard qui retouchait ses propres tableaux sur les cimaises des musées, Michel-Ange ou Jean-Michel Alberola ont souvent eu du mal à mettre un point final à leurs travaux. Peur de la mort, perfectionnisme ou pied de nez au rythme effréné du marché ? Il y a mille bonnes raisons de ne pas en finir.

La Maison rouge (Paris) expose actuellement l'oeuvre de l'artiste rom Ceija Stojka, tout entière consacrée à son expérience de la déportation.

Sommes-nous maîtres de nos jugements et de nos attitudes ? Shilpa Gupta explique comment, avec l'aide de scientifiques et d'une psychologue, elle a conçu une exposition au Laboratoire, à Paris, qui met à mal nos préjugés.

Sous ce titre, une exposition énorme. Foisonnante. Qu'on visitera et revisitera. Dont on lira à loisir les images dans l'opulent catalogue qui l'accompagne. Le sous-titre en indique le contenu : « le romantisme noir de Goya à Max Ernst ». Annie Le Brun, pionnière, auteur, en 1982, des « Châteaux de la subversion », en ouverture désigne la perspective. Le « noir » à l'époque des Lumières est une invention, « en ras de marré de liberté », une révolution antérieure à celle de 1789. Sade décèle dans le genre sombre le « fruit indispensable des secousses révolutionnaires » en Europe.