L'arrestation et la détention du romancier franco-algérien Boualem Sansal et les réactions virulentes d'Alger à l'annonce du prix Goncourt décerné à Kamel Daoud visent autant ces intellectuels que la France. Une escalade que les autorités françaises n'arrivent pas à enrayer.

Lorsqu'une série d'attentats frappe l'Algérie le 1er novembre 1954, personne n'imagine que s'engage alors une guerre de décolonisation qui durera près de huit années. L'Algérie est alors partie intégrante de la France. Mais les réformes trop tardives n'ont pas apaisé les frustrations d'une population musulmane sous la domination des Européens, nourrissant en retour un nationalisme déterminé bien que divisé.

Dans cette ville des hauts plateaux algériens, le drapeau allemand est partout. Plusieurs générations d'hommes ont émigré outre-Rhin cultivant, encore aujourd'hui, l'espoir d'un eldorado, malgré les barrières érigées en Europe. Cette histoire particulière puise se origine dans les années 1970 avec l'accord conclu entre l'Algérie, soucieuse de prendre ses distances avec l'ancien colonisateur français, et la RDA communiste, avide de main-d'oeuvre.

Les dépenses militaires sont en hausse en Algérie et au Maroc. Le signe que la conflictualité s’accentue entre les deux voisins, s’inquiète ce média espagnol.

Pascal Bruckner étrille les « capitulards » qui sombrent dans la rhétorique du « oui, mais » concernant le soutien à Boualem Sansal arrêté en Algérie.

Romancière, nouvelliste, historienne, cinéaste, Assia Djebar (1936-2015) aura souvent été, dans les nombreux domaines qu’elle a abordés, celle qui ouvre la voie : première Algérienne musulmane à intégrer l’École normale supérieure, première cinéaste maghrébine primée à la Mostra de Venise, première universitaire à enseigner l’histoire moderne et contemporaine au Maghreb, première Maghrébine élue à l’Académie française. Elle fut celle qui commence. Et qui commence pour les autres.

Consulats, mosquées, réseaux sociaux... Comment le pouvoir algérien veut déstabiliser la France. Sommaire. Les réseaux du régime algérien en France. La prophétie d'un exilé. Les incendiaires des réseaux sociaux. Le prix de la peur. Pierre Vermeren : "La France est considérée comme un État faible".

Après avoir tenté en vain d'expulser un influenceur algérien pour ses propos haineux, le gouvernement français assure qu'il va contre-attaquer. Mais osera-t-il passer des menaces aux actes ?

Les voisins du Maghreb rivalisent de projets et d'effets d'annonce à destination des pays de la région. Alors qu'Alger souffre d'un déficit d'image et d'influence, Rabat a su se tailler un certain capital sympathie. Seulement voilà, les espoirs sont grands et les deux pays sont attendus au tournant. Analyse.