L’invasion turque du Kurdistan syrien a semé le chaos dans une des rares régions stables du Moyen- Orient. Au bilan humain désastreux – des dizaines de morts, une centaine de milliers de déplacés –, s’ajoute la fin du rêve d’autonomie des Kurdes, trahis par un Donald Trump indécent. Et ce ne sont pas les menaces de sanctions qui devraient infléchir le président turc, qui a su recréer l’union nationale autour de lui. Les vrais vainqueurs de cette invasion ? Bachar El-Assad, auquel les Kurdes syriens ont dû faire allégeance, et Vladimir Poutine, plus que jamais maître du Moyen-Orient.

Si les Kurdes sont les perdants de l’accord entre Moscou et Ankara sur le partage du nord de la Syrie, les gagnants sont tous les ennemis de Washington.

Après quelques semaines de flottement, le pays d’où est partie l’épidémie de Covid-19 se pose désormais en modèle de gestion de la crise sanitaire qui ravage le monde. Diplomatie des masques, aide médicale et économique tous azimuts... Le régime de Pékin joue la carte de la coopération mondiale. Sommes-nous au seuil d’un basculement géopolitique majeur au détriment des Etats-Unis ? Pas si sûr. Déjà des voix s’élèvent pour exiger de Xi Jinping qu’il rende des comptes. Décryptages de la presse étrangère. Sommaire. DE LA REALITE DE LA PUISSANCE CHINOISE. Vu de Russie.

L’Irak est devenu une route stratégique pour les pays voisins et les puissances mondiales. Et peu importe qu’il souffre de la misère et de l’insécurité, et que sa jeunesse désespérée occupe la rue depuis un an, constate ce site panarabe. Sommaire. Un pays livré à tous les pillages. Au secours, l’Amérique s’en va ! Des routes à prix d’or.

En 2004, Ankara affirmait le principe du "zéro problème avec ses voisins". Seize ans plus tard, le pays est en conflit avec tous. Ses guerres contre les Kurdes ont débordé jusqu’à l’intérieur de la Syrie, et la découverte de gisements de gaz en Méditerranée a réveillé ses appétits pour une mer Égée très largement grecque. La Turquie occupe toujours une partie de Chypre et envoie ses soldats se battre aussi bien en Libye que dans le Caucase. Avec la menace d’ouvrir ses frontières européennes à des millions de réfugiés, Erdogan paralyse l’Europe.

En quatre ans de mandat de Donald Trump, l’image des Etats-Unis s’est dégradée dans le monde. A l’étranger, l’Amérique semble inspirer un sentiment nouveau, celui de "pitié", souligne ainsi le magazine "The Atlantic". Clivant dans son propre pays, le président américain l’est également à l’extérieur. Certains Etats et dirigeants continuent de le soutenir, comme le président hongrois Viktor Orbán ou son homologue brésilien Jair Bolsonaro. Plus étonnant, des dissidents chinois prennent également parti pour le locataire de la Maison-Blanche, en raison de sa rhétorique hostile à Pékin.

De l'Afrique de l'Ouest au Moyen-Orient en passant par la Corée du Nord, la planète est en proie à l'incertitude. A commencer par celle liée au résultat de la présidentielle américaine, déterminante sous toutes les latitudes.

El si cette année marquait l'entrée dans une nouvelle ère géopolitique ? Le regard de l'historien britannique Ian Kershaw sur les mutations de notre époque en tension.

Bilan de la situation géopolitique mondiale, fin 2020, et analyse des perspectives et des grands enjeux à venir en 2021. Une année historique marquée la pandémie de Covid-19, le changement de président aux Etats-Unis, de nouvelles rivalités géopolitiques et de nouveaux cycles politiques.

Avec l'expansion du coronavirus, les grandes manoeuvres entre les trois grands, Etats-Unis, Chine et Russie, ont commencé.

Hausse des salaires, relocalisations, fin de la finance... Une fois la crise sanitaire passée, politiques et experts nous promettent des lendemains radieux. Mais dans le monde d'après oseront-ils honorer leurs promesses et respecter la démocratie ? Sommaire. A la fin est-ce qu'on va se faire avoir ? Des mots, toujours des mots... La coopération internationale : on verra après !

Depuis des années, les Turcs s'emploient à resserrer leurs tiens avec Alger, Tunis et Rabat. Une stratégie d'autant plus cruciale que le pays de Recep Tayyip Erdogan est désormais engagé sur plusieurs fronts.