Les chiffres font rêver : les minerais rares contenus dans un astéroïde de 200 km pourraient rapporter jusqu'à 1 million de fois le PIB mondial ! Sauf que... aucune étude ne confirme l'existence d'un tel eldorado au-dessus de nos têtes, tandis que les techniques de forage sont à l'état de prototype et la rentabilité encore loin d'être assurée ! La fin d'une illusion ?

La question de notre approvisionnement en ressources fossiles et du caractère fini de la rente naturelle n’est pas nouvelle. Elle est devenue encore plus présente dans le contexte des transitions énergétiques et numériques qui sont conditionnées par l’accès à de nombreux métaux, et par le développement économique extrêmement rapide de la Chine, qui consomme la moitié des métaux produits dans le monde. Les projections de la demande à venir et des capacités de production ne sont pas simples à réaliser.

Baleines, morses, loutres de mer, renards, or, hydrocarbures... De part et d’autre du détroit de Béring, Américains et Russes se sont employés, chacun à leur façon, à surexploiter les ressources naturelles, mettant en péril l’équilibre fragile des écosystèmes et décimant les populations autochtones.

Sous la tutelle de Copenhague, l'île arctique est convoitée par les grandes puissances mondiales. Ses ressources minières et son emplacement en font une zone stratégique.

Les astéroïdes assurent certains, regorgent de richesses qui attendent d'être exploitées : métaux précieux pour nos industries, eau pour nos futurs explorateurs interplanétaires... Sommaire. Les mineurs de l'espace. Les 50 astéroïdes les plus rentables. Un gisement mal connu. Les géocroiseurs, des évadés de la ceinture d'astéroïdes. Quand le fer tombait du ciel.

Acier pour les éoliennes, aluminium pour le photovoltaïque, cuivre pour les réseaux électriques... La sortie accélérée des fossiles ne va-t-elle pas fatalement buter sur un manque de métaux indispensables à la transition ? Et détruire encore plus la planète en intensifiant l'activité minière ? Infographie. Données chiffrées.

Une sonde spatiale part visiter un astéroïde de type M, l'un des derniers corps du Système solaire à n'avoir jamais été approché.

Produit à partir d'énergies renouvelables, dont il pourrait combler l'intermittence, n'émettant pas de gaz à effet de serre lors de sa combustion, l'hydrogène vert est en bonne place pour jouer un rôle déterminant dans les systèmes énergétiques futurs. À condition de lui faire une place sous terre... L'analyse se poursuit avec un entretien avec Isabelle Moretti, spécialiste des sources naturelles d'hydrogène, qui déclare : "Rien ne s'oppose à ce que l'hydrogène natif prenne beaucoup d'importance".

Découvert au début du XIXe siècle lors de fouilles à Deir el-Médina, non loin de Thèbes (actuelle Louxor), dans le sud de l'Égypte, le papyrus des mines d'or du pharaon Séthi Ier (1294-1279 avant Jésus-Christ) - conservé au musée égyptologique Egizio de Turin (Italie) - fait l'objet de nombreuses hypothèses sur l'endroit cartographié. Le maître tailleur de pierre français Philippe Bruschi, inventeur du lieu, a cherché des bâtiments qui auraient échappé à des investigations antérieures.

Dénoncé comme source émettrice de dioxyde de carbone, le charbon occupe une place majeure dans le mix énergétique mondial, particulièrement dans les pays émergents. Dans un contexte de crise, face à la suppression programmée des livraisons de gaz rosse, certains États européens ont décidé de rouvrir des centrales thermiques au charbon pour l'hiver 2022 afin de produire de l'électricité, remettant en cause leurs engagements en faveur d'une transition décarbonée.

En décembre 2022, un vaste mouvement de contestation a pris forme en Mongolie. À l'origine des manifestations : un scandale de corruption dans lequel sont impliqués des dirigeants liés à l'exploitation du charbon et à son exportation vers la Chine. La mauvaise gestion des ressources, alors que le pays renferme parmi les plus riches réserves minières au monde, pose des questions, et la population demeure pauvre.