L'humour en entreprise, pour renforcer son Q.E (quotient émotionnel).

Pénurie de talents oblige, le mauvais turn-over affaiblit les entreprises, sachant que plusieurs études ont montré que le coût d'un départ peut aller jusqu'à trois fois le salaire annuel du démissionnaire. Fidéliser ses collaborateurs, les motiver et surtout les impliquer est donc devenu un enjeu crucial. Et si la rémunération reste un des critères essentiels, il n'est néanmoins plus suffisant ni déterminant pour créer et maintenir cet élément clé, l'envie.

A l'origine, la révolution numérique a essentiellement supprimé des emplois peu qualifiés. Aujourd'hui, les salariés de la classe moyenne sont menacés. Voilà un des enseignements des études menées par deux économistes de l'université d'Oxford qui ont cherché à imaginer à quoi ressemblera le travail dans le futur. Près de la moitié des professions serait menacée par l'ordinateur et les robots : analystes de crédit, agents immobiliers, cartographes, médecins, journalistes, banquiers, interprètes, etc. Maintenant, les ordinateurs peuvent même exploiter et comprendre des textes non structurés.

Salons partagés, salles de sport, de jeux ou de détente... A l'heure du virage digital, l'entreprise parie sur l'atmosphère home sweet home. Et tout le monde y gagne.

À côté des burn- et bore-out, troubles psycho-sociaux liés - pour faire court - à la quantité de travail (trop pour l'un, pas assez pour l'autre), le brown-out s'apparente à une crise professionnelle existentielle. Perte de sens dans les missions confiées et/ou non-alignement entre valeurs du travailleur et de l'entreprise, il est le symptôme d'un malaise bien plus général dont les professionnels du bien-être au travail s'emparent

Vous avez la désagréable impression que votre boulot n'a aucun sens ? Vous exercez peut-être ce que David Graeber appelle trivialement un "bullshit job", un job à la con. Dans un livre coup de poing, l'anthropologue dénonce les nouveaux travers des entreprises : procédures absurdes, contrôles incessants, management inopérant, réunions inefficaces... Un cocktail détonant qui débouche sur un constat glaçant : plus d'un tiers des salariés ne parviennent plus à justifier l'existence de leur boulot.