La série, comme tout art, n'a cessé d'évoluer au gré de son public et des formats. À l'image du cinéma, la télévision s'est très vite emparée de la littérature, puisant dans le style romanesque de cette dernière pour garder son audience captive pendant des semaines voire des mois. À se demander si la littérature, art du temps long par excellence, n'aurait pas trouvé dans le petit écran le moyen idéal pour déployer grand ses ailes. Un paradoxe en soi qui n'a cessé de se confirmer avec le temps et que nous interrogeons au fil des articles émaillant ce dossier pas très cathodique. Sommaire.

Après une édition post-Covid hésitante, la manifestation se refait une santé. Plus resserrée, plus féminine aussi, cette 78e édition mélangera habitués et nouveaux venus, blockbusters et films d'auteur. Dans ces pages, les principaux événements cannois à retrouver dans les salles ! Sommaire. Le coup de fouet ? James Mangold doit faire le tour du cadran. "The Idol", Cannes série. Reda Kateb, flagrant délire. Valérie Donzelli, l'emprise électrique. Pixar à la recherche de sa particule "Elémentaire". L'effet palme. Top of the spot.

L'ascension du célèbre couturier, dans les années 1970-1980, entre conquêtes professionnelles et tourments amoureux. La cocréatrice et le coréalisateur de "Becoming Karl Lagerfeld" racontent cet homme timide et pétri de doutes, qui cachait sa fragilité sous une flamboyance de façade.

Pour répondre à la vaste question ''Où va la comédie ?", trois angles se sont imposés à nous. Du côté de la France, nous avons donné la parole, sous formes d'entretiens ou de textes, à quatre auteurs de comédies, et nous avons centré nos analyses sur la question de l'actrice. Pour les États-Unis, nous explorons ces chemins de traverse que sont les séries, souvent issues du stand-up, pointe la plus insolente, voire trash, de la comédie américaine actuelle. Sommaire. Les femmes à la manoeuvre. Du bon à prendre et à chercher. Décomposer la chute : entretien avec Emmanuel Mouret.

"Game of Thrones", "Vikings.".. Le médiéval envahit nos écrans, quitte à verser dans les clichés. La chercheuse Justine Breton nous aide à y voir clair.

Les séries ont contribué ces dernières décennies à la prise de conscience du risque terroriste. Le nombre d’œuvres audiovisuelles révélant les coulisses de régimes démocratiques aux prises avec cette menace a augmenté de manière significative ("24 Heures chrono", "Hatufim", "Homeland", "The Looming Tower", "Le Bureau des légendes", "Fauda", "False Flag", "Kalifat", "Teheran", "Our Boys", "The Girl from Oslo", "No Man’s land", "The Undeclared War", "Lioness"…). Elles reflètent certes l’état du monde, ses crises, ses inquiétudes.

"Plus belle la vie", "'Demain nous appartient', "Un si grand soleil", "Ici tout commence"... Ces quatre feuilletons réunissent chaque jour 15 millions de téléspectateurs. Mettant en scène les changements sociétaux, ils combattent les préjugés et changent le regard du public.

Rivales et complices dans "The Crown" ou " ladies" incompatibles dans "Downton Abbey", compagnes de résistance dans "The Handmaid's Tale" ou jumelles troublantes et troublées dans "Faux-semblants"... Boostées par la révolution #MeToo, les relations soroales crèvent l'écran.

Alors que sa troisième saison vient de sortir, "The Bear", qui raconte l'histoire d'un restaurant de Chicago inspiré d'une véritable sandwicherie, s'installe comme l'une des meilleures séries actuelles. Parce que l'oeuvre trouve une caisse de résonance dans ce monde qui va mal, mais où l'on semble manger de mieux en mieux ? Parce qu'elle parle de deuil, de gentrification, de famille et d'ascension sociale ? Sûrement un peu de tout ça. Attention, spoilers.

Fini les haches de guerre et les coiffes à plumes. Enfin associés à l'écriture et à la réalisation des séries, les Natifs américains donnent de la voix. En inscrivant leurs communautés dans des récits réalistes et actuels.